Être un gros entrepreneur qui a rencontré le succès à force de travail n'a rien de criticable... mais l'être et faisant de l'optimisation/évasion fiscale, en faisant du lobbyisme pour freiner les décisions politiques "écolo" qui feraient baisser la rentabilité (débat(s) glyphosate par exemple, et bien d'autres), en ne montrant pas l'exemple et le "bon chemin à prendre" en ne mettant pas ses gros moyens de R&D pour sortir des produits plus respectueux (sur-emballage plastique sur tjs autant de produits issu des multinationales de l'agroalimentaire par exemple), etc, ça c'est très criticable. Or on se rend compte aujourd'hui que la grande majorité des "gros producteurs" (les multinationales, qu'elles soient familiales ou à actionnariat) ne jouent pas le jeu, juste par avidité...Penn-Maen a écrit :Pour la critique sur l'actionnariat et les grosses boutiques : un peu de nuance ne ferait pas de mal Qui ici garde ses économies sur un compte/livret bancaire sans intérêt (non, les agios ne sont pas des intérêts ) ? Qui ici n'a jamais donné d'argent à Jeff Bezos, M. Jack Ma ou à la famille Mulliez ? C'est de bon ton de critiquer ceux qui font tourner l'économie, mais sans patron/actionnaire il n'y pas de salariés, tout aussi vrai que l'inverse. Bizarrement, j'entends moins de critiques sur les sportifs qui gagnent excessivement bien leur vie par rapport au mec qui s'est fait à la force des bras et qui en a bavé, qui a donné du boulot à pleins de gens et accessoirement apporté bien plus à la société que celui qui tape la balle pour faire le spectacle. Mais là je dérive.
Personnellement en tant que tout petit artisan brasseur:
- j'aimerais faire de la consigne sur les bouteilles, mais en france y'a pas de système économiquement viable (le but est quand-même d'en vivre, donc si je passe mes journées à gérer du lavage de bouteille, ça coince)
- j'aimerais alimenter la consommation énergétique de la brasserie en grande partie avec du solaire, mais c'est compliqué sans pouvoir investir une belle somme, malgré les quelques aides et subventions
- j'optimise, avec mes petits moyens à mon échelle, la consommation d'énergie. je tente de rationaliser les déplacements (tournées de livraisons), de réutiliser au max ce qui peut l'être mais sans nonplus tomber dans le "craignos", de faire le plus de DIY au lieu d'acheter du tout fait qui vient de loin, etc.. Faut pas se leurer, y'a aussi derrière ces actions un côté économe en plus de l'envie d'être plus écolo!
Mais malheureusement j'ai bien conscience que ce n'est pas suffisant, et que produire de la bière n'est vraiment pas une activité écolo. De ce point de vue là le vin est pas mal plus respectueux de l'environnement, si la vigne n'est pas sur-traitée de phyto...
Bref, un peu comme Vince je suis plutôt pessimiste