Les 1 an (et des bulles) de la brasserie Vaillant : le bilan
Cela fait déjà quelques semaines que je voulais écrire ce post, mais le temps manquait (toujours).
Aujourd'hui je finis par trouver un peu de temps...
Cela fait donc (un tout petit peu plus de) un an que je me suis lancé dans le brassage amateur (après que mes enfants m'aient jeté là dedans avec l'habituel kit 5l, autrement appelé "doigt-dans-l'engrennage").
Alors, qu'est ce qui a marché, qu'est ce qui a moins bien marché...
La bière côté quantité
En 12 mois, j'ai produit 11 brassins de 18 à 20l.
C'est un rythme qui me va bien (j'ai d'autres passions et pas assez de temps)
Entre la famille et les copains, j'arrive à écouler le stock ce qui me permet de continuer à expérimenter.
La bière côté qualité
Sur les 11 brassins, j'ai eu un pb de gushing (sur une NEIPA recette "The Malt Miller")...
Peut-être une erreur de ressucrage... Les bouteilles se vident "tranquillement" après ouverture (c'est pas du gushing "explosif", c'est du gushing "tranquille"
).
J'ai un autre brassin type SMASH au Sorachi que je trouve pas terrible (faux goût ?).
Je n'arrive pas à dire si c'est un sorte d'infection, un faux goût ou si le Sorachi n'est pas pour moi.
Sinon les autres brassins (beaucoup d'IPAs) ont été plutôt très comestibles (même si je me rends compte maintenant que les IPA ne sont pas forcément des bières à garder).
Je voudrais aussi avoir des bières moins troubles (un peu moins) et je n'y arrive pas...
Pas assez de recirculation ? (pourtant je passe au moins une 10aine de pichets)
Pas assez de cassure ? (pourtant "j'ébulitionne à gros bouillons")
Pas de palier protéinique ? (essayé une fois, pas changé grand chose)
Je mets de l'irish moss, je fais un cold crash avant embouteillage, mais c'est toujours bien trouble dans le verre...
Un truc à creuser.
La bière côté expérimentation
Quand j'ai commencé, j'avais (comme tout le monde je pense) le désir de créer des recettes.
Là, l'année est moins positive... Voire c'est un gros "fail" puisque je n'ai brassé que des recettes du site où j'achète mes ingrédients (The Malt Miller) et une ou 2 recettes du Nain Brasseur...
Là aussi, c'est souvent la faute au temps (genre "***, t'a prévu de brasser dans une semaine, faut passer ta commande de malt ASAP, y z'ont quoi de tout prêt sur le site").
Mais c'est aussi le fait que je me suis retrouvé devant un truc qui m'a paru bien compliqué dès qu'on veut dépasser la reproduction d'une recette éprouvée.
Beaucoup d'ingrédients différents, du mal à trouver de la littérature sur les apports gustatifs des malts (un peu mieux pour les houblons, mais quand même).
Bref, j'ai l'impression de faire les trucs à l'aveugle avec les risques que cela comporte pour le résultat et j'ai quand même envie de boire ma bière
.
"Fail" pour ça donc et chose à améliorer cette année...
J'essayerai de prévoir mes commande plus de temps à l'avance, de me documenter d'avantage et de partager ici mes projets de recette (comme
celle-là par exemple)
Le matos
J'ai construit la pico (sujet de ce post) quasiment tout au début et elle a peu évolué.
Là aussi je voulais faire plein de choses
(geek un jour, geek toujours).
Finalement je n'ai pas rajouté d'automatisme pour au moins contrôler la t° d'empâtage...
Peut-être bientôt (là aussi, le temps).
La seule amélioration non décrite ici c'est le contrôle de la t° de fermentation avec Inkbird 308, vieux frigo et cordon chauffant.
C'est tellement récent que je n'ai pas encore pû gouter la différence.
Peut-être un petit tableau électrique avec régulation de la t° d'empâtage cette année...
Je pense à une pompe de recirculation aussi (trouble quand tu nous tiens).
Bref, ce fût une belle première année, et c'est parti pour la deuxième !