map a écrit :Hello,
Petit up sur le post.
Je trouve le concept intéressant, une belle illustration de l'adage
"Think global, act local". Bravo.
Il est bien ébauché sur le plan de la production mais qu'en est il du point de vue marketing?
Michel
Merci Michel pour m'aider à faire avancer la réflexion. Comme ce n'est pas du tout ma spécialité, je compte un peu sur des gens du métier qui sont là pour ça ! Chacun son job.
olivierpicard a écrit :...il appose ses propres étiquettes mais qui reprennent mon modèle (La Chaumont 'Oise).
map a écrit :
C'est une indication intéressante. Grosso modo d'un point de vue signalétique la bière aura son identité propre mais appartiendra à une famille.
On appelle cela une marque gamme.
Exactement. Les étiquettes seront les mêmes que les miennes, mais porteront l'indication de la brasserie productrice, par exemple une mention sur la contre étiquette : "Bière brassée sous licence par la Brasserie La Bonne Mousse à St Jean de Bonne Fortune". Ou Lyon, ou Strasbourg...
map a écrit :
Mais il faut des règles.
Quelles sont les elles? Prévois tu une charte?
C'est plus qu'une charte : c'est un contrat de franchise en bonne et due forme, avec pré-contrat et tout. Le franchisé devra se conformer strictement aux recettes fournies avec les packs de malts pré-mélangés et les houblons.
map a écrit :
Quelle sera l'autonomie du producteur local en terme d'étiquette? Y aura-t-il validation des étiquettes, du packaging?
En dehors de la production de La Chaumont' Oise, son autonomie sera totale à partir du moment ou le volume imposé est respecté : le franchisé pourra produire tout ce qu'il veut, avec ses ingrédients et ses propres étiquettes, sans aucun lien avec les bières de La Chaumont' Oise. C'est un moyen d'aider de nouveaux brasseurs à vendre leur propre prod en s'appuyant sur un produit pré-existant servant de tremplin. Seule contrainte : garantir la non "pollution" entre produits bio et non bio. Et bien sûr accueillir les contrôleurs de mon organisme de certification (Bureau Véritas), et remplir les conditions nécessaires chaque année pour conserver le label AB.
map a écrit :
Les bières sous franchises seront perçues comme étant différentes des tiennes qui se sont déja fait une place.
Il y a donc un risque que ta production soit préférée (dans un premier temps par les réseaux de distribution) aux productions locales, risque faible... ou pas.
Surtout pas !!! Et impossible car les bières produites ici ne seront pas vendues à Bayonne ou Marseille (quoique j'ai eu un retour étonnant ...d'Aix en Provence !). Le but est bien que le franchisé produise sur place la même bière que celle "d'origine". Si il faut traiter l'eau, et ben on le fera. Le consommateur n'aura jamais la possibilité de comparer réellement les bières produites ici de celles produites par le franchisé, sauf bien sûr s'il le fait exprès.
map a écrit :
En as tu parlé à la "chaîne de produits alimentaires plutôt haut de gamme" que tu mentionnes dans ton premier post.
Cela pourrait donner une indication sur l'acceptation par le marché de la production locale identifiée comme étant différente de la tienne.
Oui, et l'idée a immédiatement séduit le directeur du supermarché local, qui sert de moteur. Maintenant évidemment rien ne permet de savoir quel sera l'impact dans les autres succursales.
map a écrit :
Par ailleurs, comment comptes tu contrôler les productions franchisées?
Que se passera-t-il si un franchisé franchit la ligne jaune (production trop faible, qualité insuffisante / variable)?
Ce sera le boulot de l'animateur de réseau faisant des tournées régulières, et par l'envoi d'échantillons de contrôle.
map a écrit :Comptes-tu aller jusqu'à le déréférencer de la chaîne de production alimentaire? Pourras-tu le faire?
La nature humaine est ainsi faite que sans contrôle, les règles ne sont pas respectées par tous.
Tu as raison et j'en ai une petite expérience...
Tout sera parfaitement bordé dans les contrats mais bien sûr j'espère qu'il ne sera jamais nécessaire d'en arriver là !