BrassageAmateur.com

RomainS a écrit :Salut,

J'ajoute mon grain de sel sur le sujet... même s'il revient très souvent.

Je suis pour le seau sans robinet, sans fermenteur : c'est moins cher, moins de bricolage, moins de risque d'infection, tu peux empiler les seaux, tu peux les transporter (bien fermés) sans AUCUN risque.... et en plus le seau reste utilisable.
Un dernier avantage : plus de problème avec le fameux "apaglouglou" (le barboteur ne barbotte plus !!! )

Pour l'embouteillage, transfert dans un seau qui lui a un robinet (+ n'importe quel système d'embouteillage, une simple cane sur le robinet par exemple).

La canne (ou autre) directement reliée à l'auto siphon, ça fonctionne aussi, mais :
- pas de transfert avant d'embouteiller, on risque quand même pas mal de transférer pas mal de *** (surtout si on ne fait aucun transfert en cours de fermentation)
- quid du re surcrage pour la fermentation en bouteille ? Certains le font par bouteilles ( )... sinon ça serait directement le seau de fermentation ? là encore on va tout remuer et embarquer plein de trouble/débris

Mon avis donc, comme souvent, simplicité et efficacité :
Fermenteurs : seaux + couvercle clipsé à 90%
Embouteillage : seau avec robinet.

Romain

Je fais partie de ceux qui sucre bouteille par bouteille. Ça a l'air de te faire peur, je peux t'éclairer si besoin, tu fera plus cette tête( ) en évoquant le sujet.

Merci !!

Bon je vais passer vers le sans-trou alors, si vous me le conseillez et que vous faites pareil, qu'il n'y a pas de risque ...

Pour l'embouteillage, j'ai le transvaseur anti-lie (pas l'automatique) qui fonctionne très bien

Pour le resucrage, tant que vous êtes là, j'aimerai le faire au sirop d'érable (j'ai une bière en fermentation), quelle quantité mettre et faut-il le stériliser ?

Salut
Le sirop d'érable peut avoir une concentration en eau très variable suivant sa provenance. Et donc son taux de sucre varie aussi.
à moins d'avoir un réfractomètre et d'en déduire l'exact taux de sucre, c'est très risqué de donner un chiffre qui marche.
De plus quelques grammes par litres seront juste imperceptibles à la fin, donc pour le re-sucrage je te conseille vivement d'en rester au classique sucre blanc

Puisqu'on est dans la phase choix du fermenteur, quitte à ne pas le trouer pour un robinet ou un barboteur, si t'as le budget, passes direct au fermenteur inox, c'est beaucoup plus simple à l'entretien et tu vas le garder à vie (cuve bergland)
Je dis pas que les seaux plastiques font pas l'affaire, je m'en suis servi pendant 5 ans en les remplaçant 1 fois pour opter pour la version sans robinet, mais je suis beaucoup plus serein avec mes fermenteurs inox pour la désinfection et en cas de pépin.

pour des brassins de 20L, un seau c'est plus que bien.... à 5€ le seau, tu peux te permettre de les changer très très souvent si besoin. Combien un fermenteur inox ?

Une trentaine d'euros.
A aucun moment je n'ai dit que c'était moins cher. Seulement plus sur pour un budget qui n'est pas non plus insurmontable (à comparer avec le fameux seau de fermentation plastique avec barboteur et robinet à 15€)

Je m'incruster un peu. 30€ le fermenteur inox? Je suis partant pour un lien à ce prix ... J'ai du mal avec mes seau qui se déforment quand je les deplaces

n.master a écrit :Salut
Le sirop d'érable peut avoir une concentration en eau très variable suivant sa provenance. Et donc son taux de sucre varie aussi.
à moins d'avoir un réfractomètre et d'en déduire l'exact taux de sucre, c'est très risqué de donner un chiffre qui marche.
De plus quelques grammes par litres seront juste imperceptibles à la fin, donc pour le re-sucrage je te conseille vivement d'en rester au classique sucre blanc

Merci de ta réponse, je voulais faire un truc original lol je me posais la même question avec la cassonade, je verrai bien par la suite


Pareil pour le fermenteur en inox à 30 balles je suis intéressé

yosking90 a écrit : Je fais partie de ceux qui sucre bouteille par bouteille. Ça a l'air de te faire peur, je peux t'éclairer si besoin, tu fera plus cette tête( ) en évoquant le sujet.

Ok pas de soucis !
Comme ça, ça m'a l'air hyper chiant de sucrer les bouteilles une à une, avec une quantité infime de sucre et donc une possibilité d'erreur importante ( )
Même si c'est possible, et je sais que cela se fait, j'ai du mal à voir l'intérêt de cette technique.

Bon désolé c'est un peu HS quand même, mais cela peut toujours intéresser Adeli-HOP pour ses choix !

Romain

RomainS a écrit :

yosking90 a écrit : Je fais partie de ceux qui sucre bouteille par bouteille. Ça a l'air de te faire peur, je peux t'éclairer si besoin, tu fera plus cette tête( ) en évoquant le sujet.

Ok pas de soucis !
Comme ça, ça m'a l'air hyper chiant de sucrer les bouteilles une à une, avec une quantité infime de sucre et donc une possibilité d'erreur importante ( )
Même si c'est possible, et je sais que cela se fait, j'ai du mal à voir l'intérêt de cette technique.

Bon désolé c'est un peu HS quand même, mais cela peut toujours intéresser Adeli-HOP pour ses choix !

Romain

Je ne dis pas que cette technique est meilleure, j'ai toujours procéder comme ça, et honnêtement je ne vois pas tellement de différence d'un point de vu pratique.

J'utilise une dosette comme celle ci https://www.biereetmoi.fr/etape-4-le-co ... bi-ds.html , c'est très bien pour une carbo moyenne à 6g/L.
3 volume d'ajout possible pour bouteille de 33,50et75cl.

L’intérêt principal est je pense de pouvoir embouteiller directement à partir de la cuve de fermentation, et donc de ne pas utiliser de cuve de sucrage.

J'ai donc mon bol de sucre, mes bouteilles propres et désinfectées et ma dosette a sucre, et je rempli chaque bouteille une à une. Clairement ça ne prend pas beaucoup de temps, et la dissolution du sucre se fait directement dans la bouteille. Il y a donc nécessité d'agiter les bouteilles une fois capsulées.

Honnêtement on fais de la bière, alors l'incertitude sur la quantité de sucre à plus ou moins 10% je ne pense pas que ça impact beaucoup.

Concernant les avantages :

• Pas besoin de cuve de sucrage
• Temps équivalent je pense au total si on compte le temps de faire le sirop de sucre
• Peut être moins d'oxydation de la bière car pas de contact avec l'air pendant l'agitation ?
• Une étape de moins avec un transvasement de moins, donc un source de contamination en moins.

Concernant les inconvénients :

• Valable que pour une carbo de 6g/L, donc coup pour certains style à la carbo différente ce n'est pas adapté, il faut donc passer par une cuve de sucrage
• Incertitude plus grand, mais honnêtement ça ne doit pas changer la face du monde

Je vous laisse évoquer d'autres inconvénients à vos yeux, ayant utilisé que deux fois le passage par une cuve de sucrage, je ne suis pas forcement au top sur les différences entre les deux techniques.

Bonne journée à tous.