BrassageAmateur.com

Je trouve quand meme bizarre sur le peu de temps exposé, après on ne peut pas exclure grand chose vu qu on ne sait pas d ou ça vient ^^
Perso j ai jamais vraiment reussir a sentir le fameux coté « moufette » de la biere qui a prit la lumiere, mais par contre tte celle que j ai bu qui etait oxydé par la lumière sentait pour moi la kro (deja testé sur des bières dont je connais très bien le gout de base et qui sont très très loins de la kro)

ca a quel gout la Kro???

Ça a le goût de m*rd* en sortie d'égouts fermenté avec de la pisse de bouc mélangé… ha non en fait ça a le goût de rien…

Excusez-moi j'ai dérapé

gog3 a écrit :mais quel que soit le néon, dans une bouteille marron et en 30mn...
j'ai quand meme un gros doute.
perso j'aurais plus penché sur la température de dégustation qui inhibe certains arômes et en laisse d'autres dominer

Je suis aussi de cet avis - j'ai déjà constaté que la bière change parfois de gout sensiblement suivant la température de dégustation.
Par contre, c'est tout à fait réversible si la bière reste fermée... une idée de test à faire peut être : mettre une bière au frais, et la remettre dans la cave pour la remettre en température et la gouter à ce moment là ?

A suivre, c'est intéressant comme dossier X Files

MJ : regouter hier une bouteille qui était au frigo depuis le début de l'histoire, donc en théorie qui devrait aussi avoir cet off taste.
résultat : pas grand chose. Pas de faut goût, mais le goût du cascade semble "atténué". Dégustation commencée à 6°C et terminée à 14°C d'après le thermo de cuisine (mais il n'est pas super précis en dessous de 50°C), sans différence notable. Le coté Cascade est peut-être un peu plus perceptible sur la fin, mais ça reste quand même un peu loin de l'originale.

Seules diff avec les bouteilles corrompues : elle était tout au fond du frigo et c'était une bouteille de chimay (une vraie, avec l'inscription scourmont dessus), les corrompues étaient plus sur l'avant et avec des bouteilles d'origine inconnues qui semblent un peu moins lourdes que la bouteille de chimay (complètement subjectif, je n'ai pas pesé)

Dans le guide des off-tastes, ça correspondrait un goût d'autolyse (comme ma première hypothèse).

Je vais faire les tests, parce que là j'y perd mon latin.

@gog3 : les tubes 765, c'est probablement la pire *** possible en éclairage alimentaire. On est sur une lumière façon bloc opératoire, avec un rendu très "blanc" mais avec un IRC très faible. Donc le spectre est très décalé vers le bleu : tu éclaires du jambon bien rose avec, il te semblera tout gris. Seul avantage : ce n'est pas cher pour du 6000K

Ça ne pourrait pas être une histoire de capsules qui n'étaient pas très bien capsulées ?

Ça peut arriver des fois pour X raisons (bouteilles ricaines qui sont parfois un peu chiantes, poignets fatigués à force de capsuler, le gamin qui capsule comme un mollusque, etc...).

Mais du coup la carbo serait différente non ?

retour sur le problème :
test sur 4 bouteilles (A →D), dégustations étalées sur 6 jours (on fait ce qu'on peut), toutes les bouteilles au format Duvel mais en verre plus fin.
Toutes les dégustations ont été faites sur des bouteilles qui ont passé au moins 1 jour au frigo, et à environ 6/8°C dans le verre.

A : bouteille en cave - T°16.2°C
B : bouteille posée sur le frigo pendant 4 jours - T° variable et pas mesurée, estimée entre 17 la nuit et jusqu'à 25/26 en journée. Posée sous un carton
C : idem B, à coté du carton, 3 jours, néon allumé ~1 à 2 h/jour
D : Au frigo - T° 6°C

A : arrière goût présent, pas dominant, mais je sais qu'il est là (c'est peut-être psychologique)
B : pas de doute, il est bien là
C : alors là, le doute n'est pas possible. Pour une fois, la bière a terminée à l'évier
D : comme le A

Conclusion que je tire :
- ce brassin arrive en fin de vie
- la dégradation est liée en partie à la température.
- la dégradation semble accélérée par l'exposition aux tubes fluos (pour mémoire, des tubes en "couleur 765")

Conclusions annexes :
- le fait que les bouteilles soient en verre "brun" (plutôt jaune sur les échantillons ci-dessus car le verre est assez mince) n'est pas une garantie à 100% contre les effets de la lumière
- je ne sais pas si la lumière agit uniquement sur les composés du houblons (moufette) car l'off-taste ici est clairement orienté vers une lyse des levures et/ou une dégradations des protéines.

Actions à adopter :
- boire plus, et plus vite
- changer mes tubes

A noter : on m'a fait remarquer qu'un autre brassin vieillissait mal sur les dernières bouteilles (bon, après 2 ans et demi, mais stocké dans une cave à 14°C dans des bouteilles de leffe 25 cl). J'ai certainement des choses à revoir dans mon process, si j'ai le temps un jour.

@asskicker : j'utilise une capsuleuse sur table, alors pas de fatigue du poignet (et mon mollusque préfère rester accroché à son rocher-tablette que venir aider son vieux )

Penn-Maen a écrit : Actions à adopter :
- boire plus, et plus vite

Simple et efficace !

Penn-Maen a écrit :(et mon mollusque préfère rester accroché à son rocher-tablette que venir aider son vieux )

Celle-là je la garde pour la ré-utiliser si ça te dérange pas ! L'analogie est fabuleuse

De mon côté, je suis confronté au problème du gout houblonné des IPA qui part très vite. J'ai remarqué que beaucoup rencontrent ce pb (sur hombrewtalk ou autre)... et qu'en amateur, la solution la plus simple est : boire vite

A : bouteille en cave - T°16.2°C
B : bouteille posée sur le frigo pendant 4 jours - T° variable et pas mesurée, estimée entre 17 la nuit et jusqu'à 25/26 en journée. Posée sous un carton
C : idem B, à coté du carton, 3 jours, néon allumé ~1 à 2 h/jour
D : Au frigo - T° 6°C

A : arrière goût présent, pas dominant, mais je sais qu'il est là (c'est peut-être psychologique)
B : pas de doute, il est bien là
C : alors là, le doute n'est pas possible. Pour une fois, la bière a terminée à l'évier
D : comme le A

Si je comprend bien, toutes ces bouteilles ont bien été en frigo - as-tu pu comparer la bouteille A (cave -> frigo -> cave) avec une bouteille "cave" pour voir si le breuvage reste buvable tant qu'il n'y a ni néon, ni montée de température ?
Mais autement,je pense que ta conclusion "consommatrice" est fondée.
Je ne me souviens pas si tu avais précisé - il a quel age ce brassin ?

Pour la science, je me demande si ce phénomène se produit en atmosphère non oxydante (remplissage au beer gun par exemple) ?
J'imagine que non, car les bières indus doivent subir des contraintes T°C/lumière bien pire que ton frigo... et ça ne rend pas le produit impropre à la consommation... (ou alors, si ça se trouve, une Kro c'est très très bon, mais du fait de la distribution, le produit livré est bof-bof quand on le consomme !! )