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masse volumique du CO2 : 1.87 kg/m3 soit plus de 2 m3 de CO2 pour 100L si je prends tes chiffres. Ça me semble délirant !

Ca a le mérite de simplifier pas mal les choses, quand on connaît la valeur d'une extraction sur un local commercial... Effectivement on m'avait souvent dit qu'une bonne ventilation suffit.

attention quand même, tout dépend de ce que tu appelles "extraction " et "bonne ventilation". Si tu parles d'un bloc de ventilation et/ou VMC, dès que tu es sur autre chose que de l'habitat individuel tu as l'obligation de passer par des caissons métalliques (donc un peu cher). Hormis le pro qui te fera l'install, le seul qui te le dira sera l'expert le jour où il y aura un incendie pour te dire que ton assurance ne va rien te rembourser (et que si autre chose que ta brasserie crame et/ou des morts ont lieu —cas d'une brasserie au rdc d'un immeuble—, tu seras aussi sur le banc des accusés au pénal).

Ps : je parle aussi du pouvoir de coupure des disjoncteurs et ensemble diff ? Parce que ce que vous trouverez chez brico marlin... ça colle pas devant l'Apave/Socotec/Veritas

lenogre a écrit :soit plus de 2 m3 de CO2 pour 100L si je prends tes chiffres. Ça me semble délirant !

Avec une carbo à 3 volumes on arrive à piéger 300 litres de CO2 dans 100 litres de bière. Va faire comprendre ça aux gens Blague à part : sur une atténuation de 40 points, ça fait ~10 kg de sucre/hecto, réparti à quasi égalité entre alcool et CO2. Je ne trouve pas ça déconnant

Comme je suis en train de me faire une pièce de fermentation isolée de très petite taille (3x2x2m), le dégagement de CO2 est une question qui me préoccupe : je ne voudrais pas tomber raide après être entré dans la pièce.
J'ai possibilité de faire une extraction vers l'extérieur et à vous lire, ça me semble obligatoire.
La masse volumique de l'air est de 1.22 kg/m3, ça veut dire que le CO2 est plus lourd que l'air et qu'il aurait tendance à stagner au sol plutôt qu'au plafond ou bien va-t-il se mélanger uniformément avec l'air ambiant ?

Enfin malgré sa densité plus élevée qui le place plutôt en dessous, le CO2 se diffuse naturellement et profite de la moindre turbulence pour se mélanger avec l’air à pression atmosphérique (dont il est un constituant vers 400ppm).
En cas de grosse production de CO2, il y aura immédiatement des concentrations, certes plus élevées aux niveaux plus bas, mais pas de stratification bien nette et cela va mettre peu de temps à se mélanger.
C’est aussi pour cela que l’on est pas tous mort asphyxiés.

Je déterre aussi ce sujet.

Je suis en accompagnement avec BGE pour la création d'entreprise et mon business plan.
Je recherche un local de 150m2 avec une terrasse en périphérie de Toulouse pour attirer la clientèle à la sortie du travail.

Je vais partir sur une salle de brassage de 10hL, 2 fermenteurs de 10hl dont un en iso + 2 fermenteurs de 5hL (pour diviser un brassin en deux en changeant la levure et le DH par exemple).

J'ai comme hypothèse 25 clients par jour, ouverture du lundi au vendredi dans une premier temps (16h-23h) et une consommation de 0.75 litres par personne (c'est la consommation de +70% de ma clientèle d'après mon étude marché).

Or si l'on rentre ces nombres à l'année je suis à environ 47hL de vendu au taproom.
J'ai aussi ajouté 1.5hL en B2B pour la vente de fût (j'ai comme hypothèse de vendre un fût par semaine après 3 mois d'activité)
Et 0.32hL en canettes (100 canettes par mois après 3 mois)

Avec mon installation de 10Hl, je vais brasser une fois tous les 2 mois

Est-ce que je peux revoir ces chiffres à la hausse?

Salut Virgil

Je reviens sur ton sujet car il n'y a pas eu foule cela fera un UP
Tu t'es penché sur la concurrence alentours voir un peu comment ils bossent ?

Je pense que tu peux revoir effectivement tes chiffres à la hausse sauf à t'installer dans un village de 300 habitants à 45 km de Toulouse et encore

Cela me parait bien light rapport à tes horaires étendus d'ouverture.

1 fût par semaine il faut que tu démarches plus, et pour le B2B multiplie les lieux de dépose.
Même mon boucher qui vend la bière locale en vend plus à la semaine

Néanmoins si c'est viable pour le banquier en l'état (ça va aussi lui paraitre light pour que tu t'en sortes) tu ne pourras que mieux faire.

Honnêtement sur les fûts, si tu les valorises pas toi même au BrewPub tu verra que c’est vraiment difficile d’avoir des tarifs corrects dans les bars aux alentours.
Prévoit de faire des fûts avec tireuses pour des mariages ou fêtes particulières, c’est bien plus cohérent.
Prévoit de faire quelques bouteilles de 50-75cl comme cela tes clients repartent avec leur bière préférée. Tu pourra en placer dans quelques épiceries et tu margera bien plus correctement que les fûts pour d’autres Pubs.

Finalement j'ai réhaussé les fûts en pub, j'ai déjà des contacts avec des bars à bières indépendants à Toulouse. Et pour l'instant les chiffres passent et je peux au moins sortir 1000€ en rémunération la première année, je vais passer devant un premier jury la semaine prochaine et ensuite je vais commencer à démarcher les banques.

Content pour toi !!!
Et surtout merci pour ton partage, ta motivation donne envie !

Et pis la prochaine fois que je rejoins la côte Atlantique, je sais où m arreter pour me désaltérer

Quand nous avons commencé dans le premier local du brewpub, on brassait une fois par moi; mais on était cachés dans une galerie qui n'avait de commercial que le nom, dans un quartier mort à partir de 18 heures, et on avait des toilettes qui se bouchaient dès qu'on avait plus de 20 clients...

Maintenant on brasse une fois par semaine...