Le refroidissement ⇒ refroidissement du mout grace des bouteilles d'eau gelées

[DarkVal]

Pour Teddybear,

En fait, j avais raisonné sur le fait que la vitesse de refroidissement était proportionnelle au différenciel de température entre les deux sources (chaude et froide) et dans notre cas (le mout bouillant et la glace en fusion) cela ne faisait pas gagner beaucoup de temps que la glace fonde à plus ou moins basse température (quoique une vingtaine de degrés pour une solution à 20% de sel ça puisse quand même compter)...
Je ne pige pas trop tes calculs, mais sur le principe c'est ok : 20% de sel dans de la glace font chuter la température à –20 degrés, (et 23 %, –21 degrés) donc il parait logique que de la glace salée absorbe plus de chaleur (libère plus de froid) pour revenir à l'état liquide. Tu as raison sur le fait que la chateur latente de fusion (333 kJ/kg dans le calcul) est sûrement bien plus importante si l'eau est salée... Je ne sais pas ou trouver cette valeur ?

...

[frcarlier]

Bonsoir

J'ai jamais rien compris à ces histoires de chaleur latente, mais je me demande toujours quelle est la température d'une bouteille d'eau dans un congélo à -18°C?

si vous avez une idée???

[Dirty_Boy]

Bonsoir

J'ai jamais rien compris à ces histoires de chaleur latente, mais je me demande toujours quelle est la température d'une bouteille d'eau dans un congélo à -18°C?

si vous avez une idée???

au hazard? -18°C

non sans rire, on parle de chaleur latente mais ce n'est qu'une vue de l'esprit et pas une "chaleur" réelle. ceci permet de comprendre qu'il faut peut d'énergie pour descendre de l'eau liquide de 20°C à 0°C mais qu'il en faudra énormément plus pour passer de l'eau liquide à 0°C à de la glace à 0°C. Ca s'explique par le fait que diminuer la température d'un liquide ne reviens qu'à diminuer l'agitation des molécules qui le compose. Un changement de phase implique une réorganisation de ces molécules (création ou destruction de liaisons).

cdlt

[teddybeer]

non 0 degrés
c'est comme l'eau qui bout a 100degrés alors que la source de chaleur est a plus de 250degrés
que je sache a pression normale, on a jamais vu de l'eau bouillir a 200degrés

constante cryoscopique de l'eau moins 1,86 degrés par mol de soluté voila d'ou vient mon calcul

[DarkVal]

Wow !

Vous ne parlez pas de la même chose : DirtyBoy parle de la glace qui est dans le congélateur, elle est bien à -18, et Teddybeer parle de la glace en fusion qui elle est à zéro degrés quelque soit la température ambiante (si la température ambiante est inférieure à zéro la glace n'est pas en fusion, sauf si on l oblige à fondre (avec du sel par exemple)).

Bref :
1 - La glace dans le congèle est à -18 degrés.
2 - On la plonge dans le mout bouillant et elle se réchauffe en absorbant la chaleur du mout à raison de 2.1 kilojoule par kilogramme de glace et pour chaque degré gagné.
3 - En arrivant à zéro degrés la glace fond. Pour ce faire elle continue d absorber la chaleur du mout à raison de 333 kilojoules par kilogramme de glace (la fameuse chaleur latente de fusion). Il y a de moins en moins de glace mais tant qu'il y a de la glace elle est à zéro degrés.
4 - La glace n'est plus de la glace mais de l eau. Cette eau se réchauffe toujours en absorbant la chaleur du mout à raison cette fois de 4.2 kilojoule par kilogramme d eau et pour chaque degré gagné.
- Le mout lui est resté liquide, il s est juste refroidit en donnant sa chaleur (4.2 kilojoule par kilogramme de mout et pour chaque degré perdu).

Voilà...

[brasseur de salon]

Je viens de lire ce sujet qui date de 2012. Je sais pas si quelqu'un utilise cette technique mais je crois que le plastique, lorsqu'il est exposé à la chaleur ainsi qu'au soleil peut relarguer des saloperies (dans le moût dans ce cas-ci). Alors pas pour moi, merci.

[Penn-Maen]

certes, mais en quelle proportion ? Et quelle saloperies* ? Quels sont les effets à court/moyen/long terme ?

Est-ce pire que ce qu'on ingère quotidiennement par ailleurs ?
Quand on voit le nombre de brassams qui refroidissent dans un seau plastique, ou toutes les palettes de bouteilles d'eau minérales qui restent en plein soleil à l'arrière des magasins avant d'être mises en rayon, sans compter tous les aliments vendus sous film plastique et exposés 18h/24 à la lumière des néons...

*de mémoire, il s'agit de phtalates, mais les chimistes du forum confirmeront (ou pas)

[brasseur de salon]

J'ai trouvé cet article:
http://fr.canoe.ca/hommes/sorties/archi ... 64554.html
qui dit: Le polytéréphtalate d'éthylène, un type de plastique utilisé pour embouteiller la plupart des breuvages (y compris la bière) a aussi un défaut majeur: il est toxique lorsqu'il est chauffé. Plus la température de la bouteille augmente, plus le plastique relâche d'éléments toxiques. Il y a peu de chances que la bouteille atteigne le seuil critique (85 degrés Celsius pour un peu plus d'un jour ou 60 degrés Celsius pendant 176 jours), mais une caisse de bière stockée dans un garage mal isolé ou dans une voiture pourrait vite devenir dangereuse.
L'origine de la toxicité vient d'un de ses composants, l'antimoine (catalyseur de la réaction de polymérisation du plastique) qui migre du plastique aux denrées alimentaires plus facilement lorsqu'il est chauffé. Selon le toujours crédible wikipedia.

[Penn-Maen]

85°C sur plus de 24 h

... Durée moyenne d'un refroidissement avec cette méthode ? Je dirais 1 à 2 h (à l'instinct). Ce n'est certainement pas la méthode la plus efficace
Et il est possible d'avoir rapidement un moût en dessous de 85C avant d'y mettre les bouteilles (flam-out -> whirlpool 20 minutes -> transfert en fermenteur = t° du moût à environ 80°C)

Ok pour l'antimoine.

Selon le toujours crédible wikipedia.

[psykomaz]

Sans parler des des toxines du plastique, niveaux risque bacterio la bouteille plongé dans le mout c est moyen non ?