Un Cold Crash, very cold
Publié : 22 oct. 2019 13:03
Salut à tous,
Hier lors de la mise en bouteille de notre dernier brassin, nous avons eu la mauvaise surprise de voir que notre gentil frigo utilisé pour le cold crash avait légèrement dysfonctionné, entrainant ainsi le gel d'une partie du moût en fermentation. A la suite de cette expérience, puisque j'essaie toujours d'apprendre de mes erreurs, j'aurais aimé comprendre l'incidence de ce gel partiel.
1) Incidence sur les levures?
Nous avons resucré et embouteillé la partie non gelée du moût puisque foutu pour foutu, autant faire le test et voir le rendu, surtout sur un brassin de 75 litres initialement. Les levures sont-elles mortes avec le gel partiel ou reste-t-il une partie de survivors qui assureront ma carbonatation?
2) Incidence sur le goût?
A la mise en bouteille, nous avons goûté le moût (très froid ) et il n'y avait pas de faux goût en particulier, d'où le choix de mettre en bouteilles. Est-il possible qu'il s'en développe par la suite? (Avis surtout à ceux qui ont déjà connu la même mésaventure)
3) Incidence sur la densité?
Partis d'une OG à 1050, nous étions à une semaine de la mise en bouteille à 1012. Lors de la mise en bouteille, mon densimètre indiquait 1020. Comment est-ce possible? (Avis au pus scientifiques d'entre vous)
4) Et si on avait fait les explorateurs?
Amha, il y a avait un risque de laisser décongeler la partie du moût congelé, pour le mettre en bouteille par la suite, notamment bactériologiquement et gustativement parlant. En prenant l'exemple d'un glaçon qu'on sort du frigo pour le mettre dans son petit apéritif anisé, lorsque le glaçon n'est pas totalement fondu à la fin de la dégustation, et qu'il finit par fondre tout seul dans le verre, si on boit l'eau obtenue à partir de celui-ci, le goût est alors altéré. J'en ai donc déduis qu'il en serait de même pour ma petite binouse esquimau. Vrai ou faux?
Désolé c'est un peu long, et j'ai un peu galéré à trouver des partages d'expériences à ce sujet. Et puis faire de la bière, c'est aussi comprendre ces erreurs et les résultats de ces erreurs après tout...
Merci à ceux qui prendront le temps de me fournir quelques éléments de réponse !
Amos
Hier lors de la mise en bouteille de notre dernier brassin, nous avons eu la mauvaise surprise de voir que notre gentil frigo utilisé pour le cold crash avait légèrement dysfonctionné, entrainant ainsi le gel d'une partie du moût en fermentation. A la suite de cette expérience, puisque j'essaie toujours d'apprendre de mes erreurs, j'aurais aimé comprendre l'incidence de ce gel partiel.
1) Incidence sur les levures?
Nous avons resucré et embouteillé la partie non gelée du moût puisque foutu pour foutu, autant faire le test et voir le rendu, surtout sur un brassin de 75 litres initialement. Les levures sont-elles mortes avec le gel partiel ou reste-t-il une partie de survivors qui assureront ma carbonatation?
2) Incidence sur le goût?
A la mise en bouteille, nous avons goûté le moût (très froid ) et il n'y avait pas de faux goût en particulier, d'où le choix de mettre en bouteilles. Est-il possible qu'il s'en développe par la suite? (Avis surtout à ceux qui ont déjà connu la même mésaventure)
3) Incidence sur la densité?
Partis d'une OG à 1050, nous étions à une semaine de la mise en bouteille à 1012. Lors de la mise en bouteille, mon densimètre indiquait 1020. Comment est-ce possible? (Avis au pus scientifiques d'entre vous)
4) Et si on avait fait les explorateurs?
Amha, il y a avait un risque de laisser décongeler la partie du moût congelé, pour le mettre en bouteille par la suite, notamment bactériologiquement et gustativement parlant. En prenant l'exemple d'un glaçon qu'on sort du frigo pour le mettre dans son petit apéritif anisé, lorsque le glaçon n'est pas totalement fondu à la fin de la dégustation, et qu'il finit par fondre tout seul dans le verre, si on boit l'eau obtenue à partir de celui-ci, le goût est alors altéré. J'en ai donc déduis qu'il en serait de même pour ma petite binouse esquimau. Vrai ou faux?
Désolé c'est un peu long, et j'ai un peu galéré à trouver des partages d'expériences à ce sujet. Et puis faire de la bière, c'est aussi comprendre ces erreurs et les résultats de ces erreurs après tout...
Merci à ceux qui prendront le temps de me fournir quelques éléments de réponse !
Amos