La fermentation ⇒ Embouteillage & fermentation en cours, quelle carbonatation?
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Embouteillage & fermentation en cours, quelle carbonatation?
Bonjour !
Voici le récit d'une erreur classique : embouteillage alors que la fermentation n'est pas terminée
Aujourd'hui, on embouteille 40l d'un brassin, séparé en deux fermenteurs avec une levure différente : Belgian Strong Ale et Trappist High Gravity.
L'opération intervient 19 jours après le brassage, avec une fermentation à environ 18/19° au début (disons une semaine), puis environ 20°, puis 22/23° 36h avant l'embouteillage.
Densité initiale 15brix / 1.061
Densité finale attendue 1.017
Pour la Belgian Strong Ale, on tombe sur 8.5brix (à la louche le 0.5), ce qui semble ok.
Pour la Trappist High Gravity.... je mesure environ 9.5/9.8 brix (ce qui corresponds a priori à environ 1.0.26)
A ce moment là (prise de densité), le reste de la bière est déjà transféré dans le seau d'embouteillage (...), et le sucre (miel) ajouté.
Je ne sais plus exactement pourquoi, mais on a quand même embouteillé.... Il semble que cette levure soit connue pour voir besoin d'un petit coup de pouce pour terminer sa fermentation (élévation de température, agitation). En tous cas maintenant on le sait
Pour la refermentation, nous avons ajouté environ 175g de miel bouillu (en réalité un peu moins puisque la casserole à débordée) pour environ 22L, en visant une carbonatation de 2.5 volumes de CO2 / L.
Passons sur les erreurs, on les connais, ainsi que les autres solutions qui s'offraient à nous Nous allons supprimer de notre process les quelques largesses que nous prenions afin d'éviter que cela se reproduise.
Ma vraie question est de savoir comment déterminer quel taux de carbonatation réel nous obtiendrons au final ?
Le but étant de savoir si on aura forcément des grenades et s'il faut prendre des mesures immédiatement (ou plus tard), ou si ça peut passer.
Précision : nous avons utiliser uniquement des bouteilles de 75cl de type cidre/champagne.
Merci d'avance pour votre aide (pas tapper, merci )
Romain
Voici le récit d'une erreur classique : embouteillage alors que la fermentation n'est pas terminée
Aujourd'hui, on embouteille 40l d'un brassin, séparé en deux fermenteurs avec une levure différente : Belgian Strong Ale et Trappist High Gravity.
L'opération intervient 19 jours après le brassage, avec une fermentation à environ 18/19° au début (disons une semaine), puis environ 20°, puis 22/23° 36h avant l'embouteillage.
Densité initiale 15brix / 1.061
Densité finale attendue 1.017
Pour la Belgian Strong Ale, on tombe sur 8.5brix (à la louche le 0.5), ce qui semble ok.
Pour la Trappist High Gravity.... je mesure environ 9.5/9.8 brix (ce qui corresponds a priori à environ 1.0.26)
A ce moment là (prise de densité), le reste de la bière est déjà transféré dans le seau d'embouteillage (...), et le sucre (miel) ajouté.
Je ne sais plus exactement pourquoi, mais on a quand même embouteillé.... Il semble que cette levure soit connue pour voir besoin d'un petit coup de pouce pour terminer sa fermentation (élévation de température, agitation). En tous cas maintenant on le sait
Pour la refermentation, nous avons ajouté environ 175g de miel bouillu (en réalité un peu moins puisque la casserole à débordée) pour environ 22L, en visant une carbonatation de 2.5 volumes de CO2 / L.
Passons sur les erreurs, on les connais, ainsi que les autres solutions qui s'offraient à nous Nous allons supprimer de notre process les quelques largesses que nous prenions afin d'éviter que cela se reproduise.
Ma vraie question est de savoir comment déterminer quel taux de carbonatation réel nous obtiendrons au final ?
Le but étant de savoir si on aura forcément des grenades et s'il faut prendre des mesures immédiatement (ou plus tard), ou si ça peut passer.
Précision : nous avons utiliser uniquement des bouteilles de 75cl de type cidre/champagne.
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Romain
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Re: Embouteillage & fermentation en cours, quelle carbonatat
On peut pas savoir.
Deux choses :
1. Une fermentation qui finit à 1025 c'est pas forcément impossible.
2. Refrato ou densimetre ? Vous avez bien corrigé la mesure ?
En fait j'en ai même une troisième : pourquoi embouteiller à 19j ? C'est court ...
Deux choses :
1. Une fermentation qui finit à 1025 c'est pas forcément impossible.
2. Refrato ou densimetre ? Vous avez bien corrigé la mesure ?
En fait j'en ai même une troisième : pourquoi embouteiller à 19j ? C'est court ...
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Re: Embouteillage & fermentation en cours, quelle carbonatat
Personne ne peux deviner une telle information car même si on peut réussir à estimer la quantité de sucre résiduel comment savoir la proportion de sucre fermentiscible par les levures ?
Donc... la prochaine fois mieux vaut :
- attendre plus longtemps
- prendre une densité avant de sucrer...
Donc... la prochaine fois mieux vaut :
- attendre plus longtemps
- prendre une densité avant de sucrer...
"Patron, 6 bières "
"Des pressions ?"
"Non non, alcoolisme..."
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Re: Embouteillage & fermentation en cours, quelle carbonatat
Bonjour,
Merci pour vos réponses.
Vous soulevez en effet quelques questions, je vais essayer d'y apporter les réponses.
Les mesures en dégrés en brix que j'ai donné sont les lectures au réfractomètre, les densité sont le résultat de leur conversion, avec correction si besoin.
Une densité finale de 1.025 n'est pas impossible, mais la densité finale estimée est donnée pour 1.017. Cela répond également à la question de la proportion de sucres fermentescible je pense ?
Cette densité finale estimée me semble cohérente avec la lecture sur la première moitié de brassin avec une autre levure.
Si je résume donc :
Densité initiale 1.061 (15 brix au réfractomètre)
Densité finale estimée 1.017
Densité à l'embouteillage 1.0.26 (9.8 brix au réfractomètre)
Quantité finale : environ 22L à environ 22°
Objectif de carbonatation 2.5vol de CO2 : ajout de 175g de miel avec disons 200ml d'eau, moins 3% au débordement : environ 170g de miel.
Je suppose qu'en calculant le sucre restant à fermenter (différentiel de densité 1.026/1.017) plus celui ajouté avec le miel, on pourrait déterminer l'équivalent de volume de C02, et ainsi savoir si on dépasse des valeurs raisonnables ?
Romain
Merci pour vos réponses.
Vous soulevez en effet quelques questions, je vais essayer d'y apporter les réponses.
Les mesures en dégrés en brix que j'ai donné sont les lectures au réfractomètre, les densité sont le résultat de leur conversion, avec correction si besoin.
Une densité finale de 1.025 n'est pas impossible, mais la densité finale estimée est donnée pour 1.017. Cela répond également à la question de la proportion de sucres fermentescible je pense ?
Cette densité finale estimée me semble cohérente avec la lecture sur la première moitié de brassin avec une autre levure.
Si je résume donc :
Densité initiale 1.061 (15 brix au réfractomètre)
Densité finale estimée 1.017
Densité à l'embouteillage 1.0.26 (9.8 brix au réfractomètre)
Quantité finale : environ 22L à environ 22°
Objectif de carbonatation 2.5vol de CO2 : ajout de 175g de miel avec disons 200ml d'eau, moins 3% au débordement : environ 170g de miel.
Je suppose qu'en calculant le sucre restant à fermenter (différentiel de densité 1.026/1.017) plus celui ajouté avec le miel, on pourrait déterminer l'équivalent de volume de C02, et ainsi savoir si on dépasse des valeurs raisonnables ?
Romain
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Re: Embouteillage & fermentation en cours, quelle carbonatat
Non, la DF dépend de la levure (et eventuellement d'une flopée d'autres facteurs).
Tu peux jouer à estimer tant que tu veux mais ça restera des calculs d'apothicaire.
Par contre ça se mesure ton histoire. Attends quelques semaines, ouvres en une, mets un shooter de côté le temps que le gae se soit barré et bois le reste. Puis mesure la densité du shooter. Ça te donnera une meilleure approximation de ta vraie DF (en n'oubliant pas que tu es parti de DI + sucre). Malheureusement ça ne te permet pas de savoir si tu as fait des bombes. Attention ça peut prendre plus de 19j, surtout que le miel c'est long à fermenter.
Donc par précaution mets les dans des cartons fermés, si explosion il doit y avoir elle sera circonscrite.
Après si ça peut te rassurer, on a embouteillé cet hiver une bière à 1022 (3 mois en cuve ça bougeait pas d'un poil). Elle est repartie en bouteille et navigue maintenant vers les 1010 aux dernières nouvelles. Sucrée entre 5 et 6g/l je sais plus. Une seule explosion, et faut être un peu vif pour la verser à l'ouverture mais elle gushe pas tant finalement, on arrive à la boire.
Tu peux jouer à estimer tant que tu veux mais ça restera des calculs d'apothicaire.
Par contre ça se mesure ton histoire. Attends quelques semaines, ouvres en une, mets un shooter de côté le temps que le gae se soit barré et bois le reste. Puis mesure la densité du shooter. Ça te donnera une meilleure approximation de ta vraie DF (en n'oubliant pas que tu es parti de DI + sucre). Malheureusement ça ne te permet pas de savoir si tu as fait des bombes. Attention ça peut prendre plus de 19j, surtout que le miel c'est long à fermenter.
Donc par précaution mets les dans des cartons fermés, si explosion il doit y avoir elle sera circonscrite.
Après si ça peut te rassurer, on a embouteillé cet hiver une bière à 1022 (3 mois en cuve ça bougeait pas d'un poil). Elle est repartie en bouteille et navigue maintenant vers les 1010 aux dernières nouvelles. Sucrée entre 5 et 6g/l je sais plus. Une seule explosion, et faut être un peu vif pour la verser à l'ouverture mais elle gushe pas tant finalement, on arrive à la boire.
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Re: Embouteillage & fermentation en cours, quelle carbonatat
Hello,
J'en ai embouteillé une à 1,022 qui a fini à 1,009 en bouteilles : j'ai frôlé l'explosion, en tout cas à l'ouverture le jet était impressionnant et les bouteilles se vidaient aux 3/4.
En théorie, 1 point de densité fermenté en bouteille équivaut à un sucrage à 2,6 g/L.
On ne peut pas connaitre ta DF, mais en imaginant qu'elle finisse effectivement à 1,017, alors il faut compter 9 points de densité = 23 g/L + ton sucrage à 7 g/L = 30 g/L.
Soit tu pries pour que ça ne descende pas plus bas en bouteille, soit tu agis pour éviter les potentielles explosions et surtout les gros gush
J'en ai embouteillé une à 1,022 qui a fini à 1,009 en bouteilles : j'ai frôlé l'explosion, en tout cas à l'ouverture le jet était impressionnant et les bouteilles se vidaient aux 3/4.
En théorie, 1 point de densité fermenté en bouteille équivaut à un sucrage à 2,6 g/L.
On ne peut pas connaitre ta DF, mais en imaginant qu'elle finisse effectivement à 1,017, alors il faut compter 9 points de densité = 23 g/L + ton sucrage à 7 g/L = 30 g/L.
Soit tu pries pour que ça ne descende pas plus bas en bouteille, soit tu agis pour éviter les potentielles explosions et surtout les gros gush
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Re: Embouteillage & fermentation en cours, quelle carbonatat
Bonjour,
Devant l’incertitude certaine, hier j'ai eu une idée : ouvrir une quille et prendre la densité pour voir où cela en était.
J'avais donc les lecture de réfracto suivante :
DI : 15brix
Densité avant resucrage : 9.8 (disons au dessus de 9.5, en dessous de 10)
Densité après : 10.5
Densité à l'ouverture de la quille, 24h plus tard : 9.5
ça n'a pas trainé !
Au passage, gush instantané de la bouteille... (mais elle ne s'est vidée que d'1/4 de son contenant)
La température de la bouteille doit y être pour pas mal, car j'ai aussi mis une quille au frais, et le soir à la dégustation celle ci n'a pas gushé.
Du coup, j'ai tout revidé en seau pour terminer la fermentation....
Une fois terminée, je re re sucrerait pour le deuxième embouteillage...
Romain
Devant l’incertitude certaine, hier j'ai eu une idée : ouvrir une quille et prendre la densité pour voir où cela en était.
J'avais donc les lecture de réfracto suivante :
DI : 15brix
Densité avant resucrage : 9.8 (disons au dessus de 9.5, en dessous de 10)
Densité après : 10.5
Densité à l'ouverture de la quille, 24h plus tard : 9.5
ça n'a pas trainé !
Au passage, gush instantané de la bouteille... (mais elle ne s'est vidée que d'1/4 de son contenant)
La température de la bouteille doit y être pour pas mal, car j'ai aussi mis une quille au frais, et le soir à la dégustation celle ci n'a pas gushé.
Du coup, j'ai tout revidé en seau pour terminer la fermentation....
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- Meishir
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Re: Embouteillage & fermentation en cours, quelle carbonatat
Petit nouveau, je suis en train d'expérimenter l'inverse.
En théorie, densité pré ébu 1041, DI 1056 et DF 1011.
En pratique, densité pré ébu 1045, DI 1058 (au densimètre) et densité 1003 (au réfractomètre) à ce jour. J'attends la mise en bouteille dans +/- 15 jours pour confirmer la DF au densimètre ; j'ai encore le cold crash et le DH à venir.
Mes estimations de densité étaient plutôt bonne jusqu'à maintenant ; je ferai un post complet sur cette bière après avoir mis en bouteille.
Par contre, si tu ne resucres pas à l'embouteillage et que ta fermentation est aboutie, tu risques de ne pas avoir de bulles.
En théorie, densité pré ébu 1041, DI 1056 et DF 1011.
En pratique, densité pré ébu 1045, DI 1058 (au densimètre) et densité 1003 (au réfractomètre) à ce jour. J'attends la mise en bouteille dans +/- 15 jours pour confirmer la DF au densimètre ; j'ai encore le cold crash et le DH à venir.
Mes estimations de densité étaient plutôt bonne jusqu'à maintenant ; je ferai un post complet sur cette bière après avoir mis en bouteille.
Par contre, si tu ne resucres pas à l'embouteillage et que ta fermentation est aboutie, tu risques de ne pas avoir de bulles.
Si je brasse, affirmatif ! Quoi des noms ? No comment ... (Serge Gainsbourg ?)
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