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Petit hic après tentative de low abv.
24h d’infusion dans de l’eau à 20 degrés. Densité 1004. Filtration puis 1h d’empatage à 67 degrés. 1h d’ébu. Densité 1014.
Inoculation à la us-05 j+14, j’ouvre pour balancer un DH et je me retrouve devant ce voile blanc genre bretts.
J’ai pas pris de densité, et du coup pas balancé le dh. Vous en pensez quoi?

Trop d'oxygène au dessus de la bière car il y a trop d'espace qui n'a pas été rempli de Co2.

A partir du moment où il y a eu fermentation (krausen), qu’il y ai 1L d’air ou 20 je ne saisi pas ce que ca change. Le Co2 produit crée un couche protectrice..

Selon toi c’est un film l’oxydation ou des bretts/lactos?

C'est un peu ce que je pense aussi à moins que vu la faible DI il n'y ait pas assez eut de production de Co2 pour créer cette couche protectrice ce qui dans ce cas justifiait la vision de cede

Quoi qu'il en soit passe en bouteille, si c'est bretté tu peux avoir une belle surprise, sauf si la Df descend encore

Merci Eric! C’est ce que je comptes faire. Le fermenteur vient de passer au frigo pour un cold crash. J’ai mis de côté de dh au sorachi. On verra bien ce que ca donne!

one-r a écrit :A partir du moment où il y a eu fermentation (krausen), qu’il y ai 1L d’air ou 20 je ne saisi pas ce que ca change. Le Co2 produit crée un couche protectrice..
Selon toi c’est un film l’oxydation ou des bretts/lactos?

Je penche plus pour un film d'oxydation.
Le gout le dira.

Qu'il y ait 1L ou 20L d'air change pas mal de choses, vu que tu auras un ratio de 200ml à 4L d'oxygène environ au départ, qu'il va falloir remplacer.
Les molécules étant ce qu'elles sont, elles sont agitées, se déplacent.
le Co2 crée effectivement une couche protectrice si d'une part il y en a suffisamment pour remplacer l'air contenant de l'oxygène, et que le contenant est clos pour empêcher les courants d'air.
Une simple ouverture de couvercle d'un seau suffit à remélanger de l'air au Co2 et donc à mettre de l'oxygène en contact avec la bière.
Laisser de l'air sans bouger, ne va pas faire en sorte que toutes les molécules de Co2 tombent au fond. On ne parle pas d'un mélange eau huile.

Cede a écrit : Une simple ouverture de couvercle d'un seau suffit à remélanger de l'air au Co2 et donc à mettre de l'oxygène en contact avec la bière.
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Je pensais que le CO2 était plus lourd que l'air
Cela voudrait donc dire que des milliers de brasseurs tout comme M Jourdain sans le savoir faisaient de la bière oxydée lorsque le transfert entre primaire et secondaire était la règle, perso je ne le crois pas un instant
Tiens je ferais le test de la bougie un jour lorsque j'aurais un fut à moitié plein pour voir combien de temps la couche de Co2 reste sur le moût
Qui purge son seau de ressucrage au Co2, qui purge ses bouteilles avant embouteillage?

Toutes ces histoires d'oxydation ne serait pas des facks propagées par les ricains?

Eric974 a écrit : Qui purge son seau de ressucrage au Co2, qui purge ses bouteilles avant embouteillage?

Je le fais systématiquement après avoir eu des soucis d'oxydation (dont un brassin complet à l'égout après deux semaines en bouteilles où la bière est devenue brune et où toutes les saveurs se sont évanouies) et cela m'a réglé ceux-ci. Je n'ai plus eu d'oxydation depuis.

Eric974 a écrit :
Toutes ces histoires d'oxydation ne serait pas des facks propagées par les ricains?

Je ne pense pas à un complot oxydé des ricains, cependant je suis un adepte du transfert , du Dh , je ne rince pas après l'utilisation d'oxygène actif, et surtout je ne purge rien au CO2

Ai-je eu beaucoup de chance de ne pas produire ce phénomène physique, après j'avoue j'évite le maximum de gestes pouvant entraîner l'oxydation de la bière, dommage que les capteurs d'oxygène dissous soient aussi onéreux, j'aurai bien aimé connaitre la concentration d'oxygène dissous introduite au fur et mesure de mon procédé.

L'oxydation catastrophique était sur une NEIPA. L'évolution en deux semaines fut spectaculaire !
Pour la suivante, j'ai tout purgé au CO2, y compris lors de l'embouteillage, et sept mois après, toujours pas d'oxydation. Par contre, le côté trouble et les saveurs "jus de pamplemousse" se sont estompés complètement, ce qui est tout à fait normal puisque ces bières sont à boire rapidement. J'ai à présent une IPA limpide. Dont j'ai fini la dernière bouteille au réveillon de Nouvel An. Mais cela nous écarte du sujet...