jansens a écrit :
Voilà, j'espère que ça peut aider à élucider le mystère de l'oxydation des bières houblonnées.
D'ailleurs quelqu'un sait quel est le rapport avec le houblon?
Bonne question j'aimerais aussi en savoir plus.
De mon coté j'ai fait quelques observations sur un autre brassin, sans trouver de solution. Cette fois j'ai bien laissé sécher le Chemipro Oxy pendant 30min.
Sur une Smoked IPA, 50IBU et 4g/L de DH, je ressens les mêmes effets (amertume acre, atténuation rapide des aromes) mais beaucoup plus discret. Je l'aurai peut-etre pas remarqué sans les gros défauts de la DIPA.
J'ai résolu le problème de bulles qui se formaient dans la tige d'embouteillage. En fait lors du remplissage du seau de sucrage il se créé une petite poche d'air dans le robinet dû à sa forme. Au cours du remplissage la bière est en contact avec cette poche d'air ce qui doit pas être top, et quand le niveau de bière passe en dessous de la poche d'air une partie est aspirée et quelques bulles partent vers la bouteille. Pour éviter ça il suffit avant de commencer le remplissage des bouteilles de tourner la tige d'embouteillage vers le haut et appuyer sur le bitoniau pour faire appel d'air et remplir le robinet de bière.
Je sais pas si l'impact est important mais c'est pas plus mal d'éviter ça.
Pendant cet embouteillage j'ai fait 2 tests:
- une bouteille remplie avec un fond de chemipro, qui était plutot marquée par les défauts
- une bouteille de fin de seau remplie en cherchant à augmenter le contact avec l'air, qui était plutot pas marquée par les défauts...
Je ne les ai pas goutées ensemble donc la comparaison est difficile.
Donc je reste sur les hypothèses Chemipro Oxy, oxydation au DH, oxydation à l'embouteillage, maxi-DH, ou un combo de tout ça.
Pour ma part je protège la bière de la lumière pendant la fermentation et la refermentation en bouteille donc j'y crois pas trop.
Je vais aussi embouteiller en limitant le headspace à l'avenir, j'ai une EIPA en cours de fermentation qui subira ce traitement.