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Idem pour une brasserie artisanale à 10kms de chez moi. Les étiquettes de certains brassAm sont bien plus "attractive" que certains pro.

Et comme l'étiquette n'est pas forcément le reflet du contenu,
Il faut avoir une belle étiquette pour attirer le client, mais après....

On peut avoir des etiquettes moches, et de bons produits, l'inverse, ou encore de belles étiquettes et de bons produits, ou pas

Cede a écrit :Et comme l'étiquette n'est pas forcément le reflet du contenu,
Il faut avoir une belle étiquette pour attirer le client, mais après....

On peut avoir des etiquettes moches, et de bons produits, l'inverse, ou encore de belles étiquettes et de bons produits, ou pas

Entièrement d'accord avec toi ^^

Hello les brassams !

De retour avec de nouvelles expériences et recettes pour ma part.

J'avais très hâte de la goûter, ma porter fumée à 10,5% pour se réchauffer :

Smoke On The Porter
Densité initiale 1.116
Densité finale 1.030
Couleur 92 EBC
Amertume 21 IBU
Alcool 10.5 %

Grains :
7.5 kg Malt Pale Ale Malterie du Château Grains 8 EBC 72.3 %
1.15 kg Malt Carahell Weyermann Grains 25 EBC 11.1 %
770 g Malt Fumé Malterie du Château Grains 8 EBC 7.4 %
480 g Malt Carafa Special II Weyermann Grains 1150 EBC 4.6 %
480 g Malt Light Crystal (Crystal 150) Crisp Grains 150 EBC 4.6 %

Houblons :
11 g Magnum Pellets 12.0 % Ébullition 60 minutes
11 g Fuggles Pellets 4.5 % Ébullition 30 minutes
11 g Cascade Pellets 5.5 % Ébullition 30 minutes
11 g First Gold Pellets 7.5 % Hors flamme 20 minutes / 70°C

Divers :
1 unités Nutriments pour levure Ébullition 10 minutes
20 g Café Ébullition 0 minutes

Levure :
125 ml 1272 American Ale II Wyeast Labs Liquide

Le résultat est vraiment délicieux je trouve.
La bière est puissante et avec beaucoup de corps sans être trop "boozy".
Nez café et fumé dominant.
En bouche c'est vraiment le côté torréfié, légèrement cacao et fumé qui ressort sans être écœurant, je ne voulais pas me retrouver avec du bacon liquide non plus.
Par contre je l'ai ouverte après 3 semaines en bouteille mais elle était clairement assez plate, j'aurais dû attendre plus longtemps que la refermentation se fasse, surtout pour ce genre de bière assez alcoolisée.




Ensuite une american pale ale double dry hop pour laquelle j'avais de très grosses attentes :
Aparté
ensité initiale 1.053
Densité finale 1.015
Couleur 11 EBC
Amertume 7 IBU
Alcool 5.0 %

Grains :
3 kg Malt Finest Maris Otter Crisp Grains 6 EBC 63.8 %
800 g BEST Caramel Pils BESTMALZ Grains 5 EBC 17 %
800 g Flocons d'Avoine Grains 1 EBC 17 %
100 g BEST Caramel Munich I BESTMALZ Grains 90 EBC 2.1 %

Houblons :
5 g Citra Pellets 10.0 % Ébullition 60 minutes
30 g Ekuanot Pellets 15.0 % Hors flamme 0 minutes / 75°C
50 g Mosaic Pellets 12.3 % Hors flamme 0 minutes / 75°C
50 g Citra Pellets 10.0 % Hors flamme 0 minutes / 75°C
15 g Citra Pellets 10.0 % Houblonnage à cru 20 jours
15 g Ekuanot Pellets 15.0 % Houblonnage à cru 20 jours
15 g Mosaic Pellets 12.3 % Houblonnage à cru 20 jours
25 g Ekuanot Pellets 15.0 % Houblonnage à cru 4 jours
50 g Citra Pellets 10.0 % Houblonnage à cru 4 jours
50 g Mosaic Pellets 12.3 % Houblonnage à cru 4 jours

Levure :
250 ml 1318 London Ale III Wyeast Labs Liquide

Résultat : INSANE !
Une bière incroyablement fruitée avec omniprésence d'arômes ananas, fruits de la passion et mangue.
Un léger côté herbeux est présent mais pas désagréable, il devrait s’atténuer avec le temps.
Les 17% de flocons d'avoine ainsi qu'un empâtage assez haut lui donnent une texture crémeuse en bouche.
Le dry hop pendant la phase active suivi du dry hop avant embouteillage prennent vraiment tout leur sens dans cette recette aux houblons américains sexy.

MAIS : la couleur est vraiment pas terrible, on ne s'en rend pas trop compte sur la photo mais elle est assez bouillasse ce qui me fait craindre une oxydation (j'ai pourtant tout purger au c02 à toutes les étapes) la ou je m'attendais à avoir un beau jaune pâle.
La bière n'est en bouteille que depuis 2 semaines, donc si il y a oxydation on ne la sent peut être pas encore mais j'ai peur pour les semaines à venir...



Je n'ai pas eu le temps d’étiqueter les bouteilles mais voici l'étiquette :

Salut !

Une bière incroyablement fruitée avec omniprésence d'arômes ananas, fruits de la passion et mangue.
Un léger côté herbeux est présent mais pas désagréable, il devrait s’atténuer avec le temps.
Les 17% de flocons d'avoine ainsi qu'un empâtage assez haut lui donnent une texture crémeuse en bouche.
Le dry hop pendant la phase active suivi du dry hop avant embouteillage prennent vraiment tout leur sens dans cette recette aux houblons américains sexy.

Whaoww ! Elle a l'air bien sympathique cette binouse...elle me fait véritablement envie !
C'était la première fois que tu faisais un houblonnage en phase de fermentation primaire ? Que dirais-tu que cela apporte de plus qu'un simple DH ?
Je ne l'ai encore jamais fait mais ça ne saurait tarder . Cela dit mon coeur balance entre laisser le houblon jusqu'à l'embouteillage et risquer ainsi de tirer des arômes verts/herbeux et astringents OU transférer après quelques jours pour éliminer le houblon, ce qui implique des risques d'oxydation accrus.

MAIS : la couleur est vraiment pas terrible, on ne s'en rend pas trop compte sur la photo mais elle est assez bouillasse ce qui me fait craindre une oxydation (j'ai pourtant tout purger au c02 à toutes les étapes) la ou je m'attendais à avoir un beau jaune pâle.

Je ne trouve pas ça choquant sur la photo. L'avoine apporte beaucoup de trouble (de ce que j'ai pu remarquer sur mes dernières expériences). La couleur un peu orangée peut être due au Marris Otter qui, je trouve, donne cette couleur plus marquée que du Pale.

Tiens nous au courant de son évolution.

++

Edit : c'est marrant comme les bières très houblonnées suscitent souvent une certaine forme d'inquiétude dans les premières semaines (c'est au moins vrai pour moi ! "pourvu que ça tienne, pourvu que ça tienne !" )

Merci !

Oui c'est la première fois que je faisais un dry hop en high krausen. J'ai mis les houblons en pellets dans un hoptube à J+2, je les ai laissés jusqu'à embouteillage (j'ai ajouté les autres du deuxieme dry hop par dessus).

Je n'ai pas encore fait suffisamment de dry hop pour avoir un avis tranché mais je pense que ça apporte vraiment un punch sur les arômes. Je suis gros fan de bombes houblonnées du commerce (mes références FR étant Popihn ou les Piggs) et je cherchais à me rapprocher de ça.
Je n'aime pas me vanter mais je suis vraiment très content du résultat final, je me rapproche pas mal de ce que j'ai l'habitude de boire

Sinon oui tu as raison c'est vrai que le marris otter est plus coloré que le pale, j'espère que cela vient de ça ^^

Yep,

Tu as envisagé de laisser un fil accroché à ton hoptube et coincé dans le joint du fermenteur pour retirer le 1er DH ?
C'est juste une suggestion pour éviter de le laisser trop longtemps infuser, j'ai lu que certains font ça.

++

Vince de la BDH a écrit :Yep,

Tu as envisagé de laisser un fil accroché à ton hoptube et coincé dans le joint du fermenteur pour retirer le 1er DH ?
C'est juste une suggestion pour éviter de le laisser trop longtemps infuser, j'ai lu que certains font ça.

++

J'ai accroché le hoptube simplement pour le retirer plus facilement.
J'ai lu qu'en faisant un dry hop pendant la primaire, il n'y avait pas de développement de faux goûts donc j'ai laissé comme ça.
J'essaierai la prochaine fois de retirer le hoptube pour voir si ça change

LeVeritable a écrit :Sinon oui tu as raison c'est vrai que le marris otter est plus coloré que le pale, j'espère que cela vient de ça ^^

Hmmm je suis d'accord que le Maris Otter est plus coloré, mais quand même pas à ce point. J'ai fait des IPA 100% Maris, ces derniers temps, elles étaient nettement plus claires que la tienne. Je ne veux pas t'inquiéter, et on a peut-être pas le même fournisseur (il y a plusieurs Maris Otter ? moi c'est renseigné comme Maris Otter Muntons).

Je suis en revanche en train de changer parce que je lui trouve un goût un poil trop prononcé, est-ce que tu confirmes, par rapport au pale ?

Pour ce qui est du Dry Hop, je lisais une interview du brasseur de Cloudwater il y a quelques jours (l'interview datait de 2015, cela dit) et il concluait que le dry hop en High Krausen ne leur apportait pas grand grand chose, et moins de punch justement. Il est difficile de vraiment comprendre ce que les gens entendent par là, cela-dit, mais je serais surpris que le secret de toutes ces bières (Popihn en premier) soit ce houblonnage en high krausen.
Remarque que si tu es content avec ce que tu as, c'est l'essentiel, je profitais juste du sujet pour partager ma lecture récente.

Au passage, première fois que je viens commenter sur ton journal, mais c'est pas du tout la première fois que j'y viens, super travail !

Merci pour ton retour c'est super intéressant !
L'art du houblonnage... Tout un sujet.
Je ne connais pas le secret des brasseries pour leurs houblonnage mais à mon niveau j'arrive à de bon résultats avec des techniques simples donc ça me suffit ^^

Et en effet je m'inquiète un peu de l'état de la bière, je vais surveiller ça dans les semaines à venir j'espère qu'il n'y a pas d'oxydation :/