Retour sur une Pumpkin Ale Coco
Publié : 05 déc. 2018 17:14
Il y a 2 ans (déjà) j'avais brassé ma 1ère bière au potiron (enfin courge Bernettine pour être exacte).
L'effet était réussi, on la sentait bien. Beaucoup. Trop à mon goût...
Mais ça restait une chouette expérience.
Entre temps, j'ai découvert le bonheur de la soupe au potiron et au lait de coco.
L'envie de rebrasser une bière au potiron était là, l'envie de la reboire moins... Bingo/Fuego : et si je mettais de la noix de coco pour adoucir tout ça, et avec une aromatique sympathique qui plus est ?
Donc pouf, action :
Parce que j'en ai pas mal sur les bras, et que le but n'est pas de mettre en avant le houblon alors OSEF.
Niveau potironnage et cocotage :
- J'ai à nouveau opté pour la Bernettine qui est apparemment réputée pour sa "puissance aromatique". Sur ce point, elle ne m'avait pas déçu il y a 2 ans...
- 5kg de courges brutes m'ont donné 4kg de matière utilisable (donc sans peau et sans graines, j'en ai chier doudou dis donc...).
- Là encore je l'ai fait rôtir au four avant de balancer à l'empâtage histoire que ça caramélise un peu : environ 45min à 220°C.
- Idem pour la coco, petit passage au four histoire de dégorger un peu le gras naturel, et caraméliser un chouïa. Je n'avais pas trop d'idée en terme de quantité alors j'ai mis 3 paquets en me disant que ça allait être assez massif.
Pour ce qui est de la base maltée, je trouvais mon 1er essai trop "simpliste" (Pale / Vienna / Caramunich II). Donc toujours dans le but de faire en sorte que le potiron ne soit pas trop présent, j'ai fait en sorte de l'enrichir, de l'arrondir. Et puis pourquoi pas après tout hein...
Quelques photos pour le plaisir :
Après avoir attendu bien sagement les 2 semaines de fermentation, je profite d'une prise de densité pour goûter la chose... Bigre ! Ça sent ni le potiron, ni le coco ! Semi-double fail...
Histoire de sauver les meubles, je re-balance 400g de coco toastées en espérant relever le débat.
Re-goûtage 2 semaines plus tard : pfiou, la coco est là, c'est toujours ça de pris.
Vient le moment d'embouteiller, d'étiquetter, de patienter...
Au nez la coco domine clairement, avec un soupçon de caramel en renfort.
En bouche la coco est également en pôle position. Suivent dans la foulée des notes de caramel et de pain.
En se réchauffant des notes de potirons viennent enfin, ainsi qu'un soupçon de chocolat.
Bon, pour le coup l'effet escompté a été plus balèze que prévu puisque le potiron ne ressort pas vraiment.
Finalement j'ai sous-estimé sa puissance aromatique qui m'avait pourtant impressionné il y a 2 ans.
En même temps j'avoue que la base maltée est aussi trop baraquée, ceci expliquant cela...
Il n'empêche que le rendu global est intéressant et que j'en suis plutôt content.
Ma seule crainte concerne cependant la noix de coco qui me paraît sacrément volatile.
J'ai l'impression qu'elle s'est pas mal fait la malle en l'espace d'à peine 2 semaines...
A voir comment ça évolue.
L'effet était réussi, on la sentait bien. Beaucoup. Trop à mon goût...
Mais ça restait une chouette expérience.
Entre temps, j'ai découvert le bonheur de la soupe au potiron et au lait de coco.
L'envie de rebrasser une bière au potiron était là, l'envie de la reboire moins... Bingo/Fuego : et si je mettais de la noix de coco pour adoucir tout ça, et avec une aromatique sympathique qui plus est ?
Donc pouf, action :
Pourquoi du Sladek ?18,5L d’eau à l’empâtage à 64°C pendant 75min
2,5kg de Courge Bernettine
3,5kg de Pilsner
0,5kg de Vienna
0,5kg de Special B
0,1kg de Malt Chocolat
525g de chips de noix de coco
16,5L d’eau de rinçage
Ébullition de 60 minutes
20g de Sladek pendant 60min (AA = 8,61%)
20g de Sladek pendant 10min (AA = 8,61%)
Levure : 2 sachets de M42 New World Strong Ale (histoire de terminer les 2 sachets qui trainent et pour être sûr de tenir l’estimation à 8% d’alcool)
Parce que j'en ai pas mal sur les bras, et que le but n'est pas de mettre en avant le houblon alors OSEF.
Niveau potironnage et cocotage :
- J'ai à nouveau opté pour la Bernettine qui est apparemment réputée pour sa "puissance aromatique". Sur ce point, elle ne m'avait pas déçu il y a 2 ans...
- 5kg de courges brutes m'ont donné 4kg de matière utilisable (donc sans peau et sans graines, j'en ai chier doudou dis donc...).
- Là encore je l'ai fait rôtir au four avant de balancer à l'empâtage histoire que ça caramélise un peu : environ 45min à 220°C.
- Idem pour la coco, petit passage au four histoire de dégorger un peu le gras naturel, et caraméliser un chouïa. Je n'avais pas trop d'idée en terme de quantité alors j'ai mis 3 paquets en me disant que ça allait être assez massif.
Pour ce qui est de la base maltée, je trouvais mon 1er essai trop "simpliste" (Pale / Vienna / Caramunich II). Donc toujours dans le but de faire en sorte que le potiron ne soit pas trop présent, j'ai fait en sorte de l'enrichir, de l'arrondir. Et puis pourquoi pas après tout hein...
Quelques photos pour le plaisir :
Après avoir attendu bien sagement les 2 semaines de fermentation, je profite d'une prise de densité pour goûter la chose... Bigre ! Ça sent ni le potiron, ni le coco ! Semi-double fail...
Histoire de sauver les meubles, je re-balance 400g de coco toastées en espérant relever le débat.
Re-goûtage 2 semaines plus tard : pfiou, la coco est là, c'est toujours ça de pris.
Vient le moment d'embouteiller, d'étiquetter, de patienter...
... puis de goûter ! \ô/
Premier point positif : elle affiche un rouge pétant pour le moins chatoyant à la rétine. Ça fait toujours plaisir quand c'est visuellement sexy.
Au nez la coco domine clairement, avec un soupçon de caramel en renfort.
En bouche la coco est également en pôle position. Suivent dans la foulée des notes de caramel et de pain.
En se réchauffant des notes de potirons viennent enfin, ainsi qu'un soupçon de chocolat.
Bon, pour le coup l'effet escompté a été plus balèze que prévu puisque le potiron ne ressort pas vraiment.
Finalement j'ai sous-estimé sa puissance aromatique qui m'avait pourtant impressionné il y a 2 ans.
En même temps j'avoue que la base maltée est aussi trop baraquée, ceci expliquant cela...
Il n'empêche que le rendu global est intéressant et que j'en suis plutôt content.
Ma seule crainte concerne cependant la noix de coco qui me paraît sacrément volatile.
J'ai l'impression qu'elle s'est pas mal fait la malle en l'espace d'à peine 2 semaines...
A voir comment ça évolue.