J'ai finalement gardé la recette intacte en dehors de la température d'empâtage montée à 67°.
J'en ai tiré quelques enseignements :
- J'ai réussi à mieux maitriser ma température (je suis resté dans la fourchette 68°-65.5°)
- J'ai changé ma façon de rincer (une fois filtré, le BIAB est placé dans un seau, arrosé avec l'eau de rinçage à 80°, brassé et re-filtré), c'est plus pratique et mes drêches étaient moins sucrées au final
- Mon efficacité n'a pas changé (j'ai obtenu exactement ce que j'avais prévu) et est très, trop basse
- Mon moût avant fermentation a pratiquement le même goût que mon brassin précédent ce qui n'est pas normal
- Un starter avec agitateur magnétique est rudement efficace. Mon barboteur est en folie et a commencé à glouglouter à peine 3h après ensemencement
- Problème de process (j'essaierai peut-être de passer sur une filtration par seau si je confirme ce point)
- Mon malt de base est de moins bonne qualité que ce qu'annoncé (si quelqu'un peut me confirmer que j'ai bien configuré mon logiciel à 80% de rendement vu cette fiche technique :
- L'ajout de céréales en flocon a faussé le calcul en faisant baisser l'efficacité dans l'exacte même proportion que ce que j'ai gagné avec un process mieux maitrisé
Les pistes :
- Une méconnaissance du goût que doit avoir un moût (et donc en fait, c'est normal)
- Le malt Pale Ale, ce qui m'étonne vu qu'il est censé être assez neutre, mais c'est le seul ingrédient en commun
- Une extraction de tanin à cause du BIAB, ce qui m'étonne car j'évite de presser le sac lors de la filtration.