Idée de pico hybride HERMS évolutive
Publié : 24 oct. 2017 23:06
Bonjour,
Je viens ici vous soumettre une idée de schéma pour pico, inspirée du système HERMS (Heat Exchange Recirculating Mash System).
Mon schéma me semble un peu différent, et je ne crois pas l'avoir vu à l'oeuvre, donc je poste ici mon idée pour avoir vos retours dessus.
Les idées directrices de mon schéma :
- le moins de perçage possible (si possible, aucun) : chauffe gaz ou plaque ou résistance (là perçage), manifold (ou autre) par siphonnage, filtre ébu par siphonnage, retour tangentiel (whrilpool) par le haut etc
- simplicité (mouais)
- 1 pompe, 1 seule cuve chauffée
- évolutive
Voici une description textuelle rapide du process, mais il faudrait que je fasse quelques schémas ça serait plus.... visuel
Je donne des volumes de cuves en exemple pour illustrer.
Une cuve de 80L* pour l'empatage, non chauffée elle peut donc être isolée à souhait.
Un filtre manifold type miminefold si je ne m'abuse permet de récupérer le mout par siphon vers un petit reverdoir de disons 10 à 20L (afin d'éviter de forcer la filtration sous le gateau).
De ce reverdoir, une pompe peut faire recirculer le moût, soit directement, soit via une deuxième cuve, dites HERMS/ébu, avant de revenir vers le dessus du gâteau. Cela permets ainsi, en chauffant le moût, de faire du multi palier et du mash out (je considère le mash out au final comme un palier).
La "cuve HERMS" de 100L est au même niveau que la première, et est chauffée. Elle contient un serpentin amovible classique. Ce dernier sert, comme dans un HERMS, à chauffer le mout de l'empattage. Il est immergé dans de l'eau, qui est chauffée donc.
A la fin de l'empatage, quand le mash out est atteint, l'eau de cette cuve fini dans une cuve tampon de disons 50L au dessus de la cuve d'empatage (en utilisant la pompe alors inutilisée), pour le rinçage par gravité. Cette cuve peut également être isolée.
Au cours de la filtration/rinçage, l'eau est récupérée du reverdoir, et envoyée avec la cuve HERMS, vide, qui devient alors la cuve d'ébullition.
En fin d'ébullition, le serpentin sert au refroidissement par circulation d'eau du réseau. On peut éventuellement imaginer d'utiliser également la cuve tampon remplie d'eau et de "glaçons" (bouteilles congelées ou autre) pour la fin de refroidissement si la température de l'eau du réseau est trop haute (en été par exemple), mais c'est un détail.
La pompe sert à ce moment là pour faire circuler le moût dans la cuve (améliorer l'efficacité du serpentin en homogénéisant la température dans la cuve et en créant un flux à contre courant du serpentin), ainsi qu'à faire le whirlpool, soit en prenant directement par le piquage siphon, soit par l'intermédiaire du reverdoir si besoin (attention à travailleur proprement, peut être prévoir de le fermer par exemple).
En fin de refroidissement, on pompe ou on redirige le siphon=>reverdoir vers le fermenteur.
Désolé pour le pavé. J'espère que c'est compréhensible.
Un des point délicat concerne je pense la taille du refroidisseur et son immersion dans la cuve HERMS pendant l'empatage. En effet, l'eau présente est la future eau de rinçage, donc un volume d'eau limité, le serpentin doit pouvoir tremper à peu près entièrement dedans. Peut être faudra t'il prévoir deux positions : 1 basse immergée pour l'empatage, et une haute pour le refroidissement le plus haut. Ou alors coupler deux serpentin, dont un ajouté spécialement pour le refroidissement de fin d'ébu.
Sinon avantages que je vois sur le papier :
- 1 seule pompe
- 1 seule cuve chauffée
- peu de perçage (cela n'a pas vraiment de rapport avec le schéma de la pico mais tiens plus des choix faits en ce sens)
- chauffe indirecte du moût pendant l'empatage : pas de problème de fond de cuve brûlée
- possibilité de tout faire coté empatage : infusion mono palier, multi palier, mash out, décoction (à voir si le temps est suffisant après le dernier "palier" pour chauffer l'eau de rinçage)
- évolution possible, en re dimensionnant les éléments, notamment les cuves, sans toutes les changer (la petite est supprimée, remplacée par une plus grosse, tout le monde change de fonction)
* Une des autres question concerne aussi le dimensionnement cuve empatage/HERMS-ébu. Une cuve plus petite d'empatage comme ici (80/100) au lieux de 100/100 par exemple réduit les possibilité de grosses densités à plein volume, mais permet une évolutivité plus aisée (glissement des cuves : tampon dégage, empatage devient tampon, ébu devient epatage, achat nouvelle cuve ébu). Cela reste un détail l'évolutivité n'est pas un gros objectif du système.
Inconvénients ?
J'en vois au moins deux :
- automatisation pas facile (beaucoup de vannes etc)
- pas possible de lancer un deuxième empatage pendant l'ébullition pour faire un deuxième brassin en semi parallèle
Promis je fais des schéma.... dés que j'ai le temps
Edit :
Tadaaaa !
Désolé pour la qualité des gribouillages :
Schéma général
1 - Empatage HERMS like
2 - Fin empatage, chauffe de l’eau de rinçage
3 - Fin empatage, eau de rinçage vers cuve
4 - Rinçage
5 - Ebullition
6.1 – Refroidissement/whirlpool Serpentin en position haute
6.2 – Refroidissement/whirlpool avec eau refroidie
7 – Vers le fermenteur
Pour détailler un peu les éléments importants donc (au risique de me répéter mais j'ai copié/collé mon message ci après) :
- aspiration faite partout par siphonnage (a priroi), pour éviter de percer les cuves, et éviter de forcer l'aspiration, notamment à l'empatage et en fin d'ébullition
- a voir mais a priori un "anneau" double usage : recirculation pendant l'empatage (position au ras de la maishe) et rinçage (position légèrement relevé ? intérêt ?)
- serpentin double usage : HERMS (chauffe maishe) en position basse (car cuve remplie uniquement par l'eau de rinçage), refroidisseur en position haute (a priori plus efficace car mout plus chaud en haut)
- élément de chauffe unique, utilisé plus ou moins tout au long du brassin (sauf en fin d'ébullition, evidemment )
- une seule pompe, qui prends alternativement les fonctions de : circulation pendant du moût pendant l'empatage, remontée de l'eau claire de rinçage, transfert empatage=>ébullition, homogénéisation du moût pendant le refroidissement et whrilpool via un "retour tangentiel"
Bon sinon, vous en pensez quoi ?
Romain
Je viens ici vous soumettre une idée de schéma pour pico, inspirée du système HERMS (Heat Exchange Recirculating Mash System).
Mon schéma me semble un peu différent, et je ne crois pas l'avoir vu à l'oeuvre, donc je poste ici mon idée pour avoir vos retours dessus.
Les idées directrices de mon schéma :
- le moins de perçage possible (si possible, aucun) : chauffe gaz ou plaque ou résistance (là perçage), manifold (ou autre) par siphonnage, filtre ébu par siphonnage, retour tangentiel (whrilpool) par le haut etc
- simplicité (mouais)
- 1 pompe, 1 seule cuve chauffée
- évolutive
Voici une description textuelle rapide du process, mais il faudrait que je fasse quelques schémas ça serait plus.... visuel
Je donne des volumes de cuves en exemple pour illustrer.
Une cuve de 80L* pour l'empatage, non chauffée elle peut donc être isolée à souhait.
Un filtre manifold type miminefold si je ne m'abuse permet de récupérer le mout par siphon vers un petit reverdoir de disons 10 à 20L (afin d'éviter de forcer la filtration sous le gateau).
De ce reverdoir, une pompe peut faire recirculer le moût, soit directement, soit via une deuxième cuve, dites HERMS/ébu, avant de revenir vers le dessus du gâteau. Cela permets ainsi, en chauffant le moût, de faire du multi palier et du mash out (je considère le mash out au final comme un palier).
La "cuve HERMS" de 100L est au même niveau que la première, et est chauffée. Elle contient un serpentin amovible classique. Ce dernier sert, comme dans un HERMS, à chauffer le mout de l'empattage. Il est immergé dans de l'eau, qui est chauffée donc.
A la fin de l'empatage, quand le mash out est atteint, l'eau de cette cuve fini dans une cuve tampon de disons 50L au dessus de la cuve d'empatage (en utilisant la pompe alors inutilisée), pour le rinçage par gravité. Cette cuve peut également être isolée.
Au cours de la filtration/rinçage, l'eau est récupérée du reverdoir, et envoyée avec la cuve HERMS, vide, qui devient alors la cuve d'ébullition.
En fin d'ébullition, le serpentin sert au refroidissement par circulation d'eau du réseau. On peut éventuellement imaginer d'utiliser également la cuve tampon remplie d'eau et de "glaçons" (bouteilles congelées ou autre) pour la fin de refroidissement si la température de l'eau du réseau est trop haute (en été par exemple), mais c'est un détail.
La pompe sert à ce moment là pour faire circuler le moût dans la cuve (améliorer l'efficacité du serpentin en homogénéisant la température dans la cuve et en créant un flux à contre courant du serpentin), ainsi qu'à faire le whirlpool, soit en prenant directement par le piquage siphon, soit par l'intermédiaire du reverdoir si besoin (attention à travailleur proprement, peut être prévoir de le fermer par exemple).
En fin de refroidissement, on pompe ou on redirige le siphon=>reverdoir vers le fermenteur.
Désolé pour le pavé. J'espère que c'est compréhensible.
Un des point délicat concerne je pense la taille du refroidisseur et son immersion dans la cuve HERMS pendant l'empatage. En effet, l'eau présente est la future eau de rinçage, donc un volume d'eau limité, le serpentin doit pouvoir tremper à peu près entièrement dedans. Peut être faudra t'il prévoir deux positions : 1 basse immergée pour l'empatage, et une haute pour le refroidissement le plus haut. Ou alors coupler deux serpentin, dont un ajouté spécialement pour le refroidissement de fin d'ébu.
Sinon avantages que je vois sur le papier :
- 1 seule pompe
- 1 seule cuve chauffée
- peu de perçage (cela n'a pas vraiment de rapport avec le schéma de la pico mais tiens plus des choix faits en ce sens)
- chauffe indirecte du moût pendant l'empatage : pas de problème de fond de cuve brûlée
- possibilité de tout faire coté empatage : infusion mono palier, multi palier, mash out, décoction (à voir si le temps est suffisant après le dernier "palier" pour chauffer l'eau de rinçage)
- évolution possible, en re dimensionnant les éléments, notamment les cuves, sans toutes les changer (la petite est supprimée, remplacée par une plus grosse, tout le monde change de fonction)
* Une des autres question concerne aussi le dimensionnement cuve empatage/HERMS-ébu. Une cuve plus petite d'empatage comme ici (80/100) au lieux de 100/100 par exemple réduit les possibilité de grosses densités à plein volume, mais permet une évolutivité plus aisée (glissement des cuves : tampon dégage, empatage devient tampon, ébu devient epatage, achat nouvelle cuve ébu). Cela reste un détail l'évolutivité n'est pas un gros objectif du système.
Inconvénients ?
J'en vois au moins deux :
- automatisation pas facile (beaucoup de vannes etc)
- pas possible de lancer un deuxième empatage pendant l'ébullition pour faire un deuxième brassin en semi parallèle
Promis je fais des schéma.... dés que j'ai le temps
Edit :
Tadaaaa !
Désolé pour la qualité des gribouillages :
Schéma général
1 - Empatage HERMS like
2 - Fin empatage, chauffe de l’eau de rinçage
3 - Fin empatage, eau de rinçage vers cuve
4 - Rinçage
5 - Ebullition
6.1 – Refroidissement/whirlpool Serpentin en position haute
6.2 – Refroidissement/whirlpool avec eau refroidie
7 – Vers le fermenteur
Pour détailler un peu les éléments importants donc (au risique de me répéter mais j'ai copié/collé mon message ci après) :
- aspiration faite partout par siphonnage (a priroi), pour éviter de percer les cuves, et éviter de forcer l'aspiration, notamment à l'empatage et en fin d'ébullition
- a voir mais a priori un "anneau" double usage : recirculation pendant l'empatage (position au ras de la maishe) et rinçage (position légèrement relevé ? intérêt ?)
- serpentin double usage : HERMS (chauffe maishe) en position basse (car cuve remplie uniquement par l'eau de rinçage), refroidisseur en position haute (a priori plus efficace car mout plus chaud en haut)
- élément de chauffe unique, utilisé plus ou moins tout au long du brassin (sauf en fin d'ébullition, evidemment )
- une seule pompe, qui prends alternativement les fonctions de : circulation pendant du moût pendant l'empatage, remontée de l'eau claire de rinçage, transfert empatage=>ébullition, homogénéisation du moût pendant le refroidissement et whrilpool via un "retour tangentiel"
Bon sinon, vous en pensez quoi ?
Romain