1 ) des le premier soir dans nos sociétés de mini brassins , le transfert de propriété a lieu a l'etat de mout
2 ) le moût qui ferment appartient bien au brasseur amateur novice
3) l’état ne peut pas donc imposer des droits d'accises à la société sur des produits qui ne lui appartiennent plus
4)le client brasseur amateur ne mesure bien souvent pas son taux de sucre , ni son taux d'alcool
et la société de mini brassin n'a pas vocation a le faire
dans ce cas, il est souhaitable que l'initiation soit intitulée "Stage d'initiation à la production de moût d'orge" et pas "stage d'initiation au brassage de bière". L'avantage, c'est que le pro peut dire qu'il ne savait pas que stagiaire allait le faire fermenter. L'inconvénient, c'est que c'est commercialement plus difficile à vendre
Ceci dit, et puisque nous, pseudo-juristes ayant quand même fait appel un tantinet aux douanes pour fournir et étayer les éléments de réponse, il serait tout aussi bon de fournir les éléments fiscaux et législatifs permettant de dire qu'on forme les gens à la production de moût et pas de bière.
Et comme je suis quelqu'un de bon, mais absolument pas versé en droit, j'inviterais François (O, O1, O2, O3) à méditer sur le fait que le droit douanier dispose d'une toute petite particularité face au droit civil (un petit truc de rien du tout) : dans le droit douanier, il y a renversement de la charge de la preuve. Dis plus clairement : avec les douanes, tu es coupable sauf si tu prouves le contraire. Bref, si la douane dit "tu es coupable", bah... tu es coupable...