L'Âne Brasseur se met en route
Publié : 21 déc. 2013 19:01
Salut à tous,
Voila quelque temps qu'on s'est lancé avec ma compagne dans entrepreneuriat. Pour l'histoire, on s'est retrouvé en sortie de bac+5 avec plein d'illusions. On visait le plein emploi avec des salaires de ministres, mais on s'est pris le chômage et les salaires de misères en pleine tronche. Donc soit on devenait adhérent pôle emploi soit on se bougeait le cul. On a mis bout à bout tous nos idéaux et nos rêves oubliés. On a collé des activités qui séparément n'étaient pas rentables et on a fait un truc qui semble tenir la route. On se retrouve donc avec une activité touristique l'été avec un gîte d'étape et de la location d'ânes de bât, et l'hiver on brasse.
C'est ce dernier point que je voulais partager avec vous. Parce que j'ai essentiellement appris grâce à la mine d'information de ce forum. Alors je me dois bien de partager un peu en retour. Petit reportage lors du dernier brassage de jeudi (19/12/13) une bière type porter, baptisée "L'Exploratrice":
On commence par un petit tour des lieux:
Les sacs de malt prêt à être concassé. Les fûts de fermentation (200l) pour accueillir des 500 litres de prod. La chambre chaude qui n'a pas encore de porte et qui se contente d'un vieux rideaux pourave.
La cuve matière au milieu, la cuve d'ébullition sur la droite, sur feu de bois, et la cuve tampon sur la gauche.
Le "bureau" en position étiquetage. On voit la cuve de récupération d'eau usée en dessous (une vrai connerie niveau hygiène, j'aurai dû la mettre dehors)
Le stock et le seul point d'accès à l’électricité (pour l'instant). A noter le frigo tout pourri qui me sert de tireuse. Et la future chambre froide.
Aller, on commence le brassage. On chauffe de l'eau sur le feu et on ajoute ça sur le malt dans la cuve matière avec la pompe. Ce coup ci, on a fait 2 paliers, le premier vers 55°C en ajoutant l'eau à environ 62°C sur le malt. Et un deuxième vers 68°C en ajoutant de l'eau à 100°C. Bon le souci, c'est que la puissance de chauffe n'est pas énorme et le palier à 55 à durée une plombe le temps de faire bouillir l'eau du palier suivant. Au brassage précédent, on avait fait un brassage par trempe avec 4 paliers.
Dédrêchage. La trappe sauve la vie. Au premier brassin, on a tout vidé par le dessus, à 2.20m de haut 200kg de malt à 70°C... Moi dedans à me cramer les pieds et ma compagne à 8 mois de grossesse, qui descend les seaux...
On lance l'ébu, direct sur le feu de bois. Ça fait plaisir de préparer un bon gros saladier de houblon, même si on est sur un bière à faible IBU.
Bon pour la suite, j'ai plus trop de photos. On a eu un bon gros débordement en fin d'ébu. Du coup j'avais plutôt la serpillère à la main et l'appareil photos était bien à l'abri. Donc en fin d'ébu, retour en cuve matière pour un bon whirlpool. Refroidissement avec le refroidisseur à plaque (qui m'a valu une bonne giclé de bière à la figure, et re serpillère...). Et mise en fermentation réparti sur 3 fûts de 200litres
Bon, ça fait déjà une belle présentation du matos. SI vous voulez des détails sur certain point, je suis là.
Kenavo
Voila quelque temps qu'on s'est lancé avec ma compagne dans entrepreneuriat. Pour l'histoire, on s'est retrouvé en sortie de bac+5 avec plein d'illusions. On visait le plein emploi avec des salaires de ministres, mais on s'est pris le chômage et les salaires de misères en pleine tronche. Donc soit on devenait adhérent pôle emploi soit on se bougeait le cul. On a mis bout à bout tous nos idéaux et nos rêves oubliés. On a collé des activités qui séparément n'étaient pas rentables et on a fait un truc qui semble tenir la route. On se retrouve donc avec une activité touristique l'été avec un gîte d'étape et de la location d'ânes de bât, et l'hiver on brasse.
C'est ce dernier point que je voulais partager avec vous. Parce que j'ai essentiellement appris grâce à la mine d'information de ce forum. Alors je me dois bien de partager un peu en retour. Petit reportage lors du dernier brassage de jeudi (19/12/13) une bière type porter, baptisée "L'Exploratrice":
On commence par un petit tour des lieux:
Les sacs de malt prêt à être concassé. Les fûts de fermentation (200l) pour accueillir des 500 litres de prod. La chambre chaude qui n'a pas encore de porte et qui se contente d'un vieux rideaux pourave.
La cuve matière au milieu, la cuve d'ébullition sur la droite, sur feu de bois, et la cuve tampon sur la gauche.
Le "bureau" en position étiquetage. On voit la cuve de récupération d'eau usée en dessous (une vrai connerie niveau hygiène, j'aurai dû la mettre dehors)
Le stock et le seul point d'accès à l’électricité (pour l'instant). A noter le frigo tout pourri qui me sert de tireuse. Et la future chambre froide.
Aller, on commence le brassage. On chauffe de l'eau sur le feu et on ajoute ça sur le malt dans la cuve matière avec la pompe. Ce coup ci, on a fait 2 paliers, le premier vers 55°C en ajoutant l'eau à environ 62°C sur le malt. Et un deuxième vers 68°C en ajoutant de l'eau à 100°C. Bon le souci, c'est que la puissance de chauffe n'est pas énorme et le palier à 55 à durée une plombe le temps de faire bouillir l'eau du palier suivant. Au brassage précédent, on avait fait un brassage par trempe avec 4 paliers.
Dédrêchage. La trappe sauve la vie. Au premier brassin, on a tout vidé par le dessus, à 2.20m de haut 200kg de malt à 70°C... Moi dedans à me cramer les pieds et ma compagne à 8 mois de grossesse, qui descend les seaux...
On lance l'ébu, direct sur le feu de bois. Ça fait plaisir de préparer un bon gros saladier de houblon, même si on est sur un bière à faible IBU.
Bon pour la suite, j'ai plus trop de photos. On a eu un bon gros débordement en fin d'ébu. Du coup j'avais plutôt la serpillère à la main et l'appareil photos était bien à l'abri. Donc en fin d'ébu, retour en cuve matière pour un bon whirlpool. Refroidissement avec le refroidisseur à plaque (qui m'a valu une bonne giclé de bière à la figure, et re serpillère...). Et mise en fermentation réparti sur 3 fûts de 200litres
Bon, ça fait déjà une belle présentation du matos. SI vous voulez des détails sur certain point, je suis là.
Kenavo