Môot - Premier brassin sur la pico
Publié : 18 mai 2016 11:57
Pour ceux qui n'ont pas suivi la construction de la pico c'est ici : La pico du Môot
Voici donc le récit du premier brassin effectué ce lundi 16 mai 2016 !
Et tout d'abord la recette :
Une IRA donc dont nous avons préparé le grain avec un poto et le pit'chou :
Le Maris Otter :
Les autres Malts colorés :
Direction ensuite l'atelier où réside la bête :
Et c'est parti pour la chauffe de la cuve d'empatage :
Le grain est joyeusement brassé
Première correction apportée à la pico : la hauteur de la seconde pale de brassage. Trop haute pour ce petit brassin ! Qu'à cela ne tienne un petit coup de clé de 13 et on redescend la pale à une hauteur plus adéquate !
Les 2 pales immergées, ça fonctionne beaucoup mieux !
Malheureusement c'est à partir de là que les ennuis ont commencés ... L'alim qui dessert les afficheurs de température et la pompe tombe soudain en rade
J'ai pas vraiment d'explication on tirait même pas dessus.. C'était peut être juste son heure ! Heureusement le moteur de brassage était lui sur une seconde alim séparée qui elle a bien tenu le coup.
Un petit moment de panique ensuite pour trouver un plan B pour alimenter la pompe et je tombe finalement sur mon chargeur de batterie pour la bagnole :
12V, 3.5A, suffisant pour alimenter la petite topsflow... Un petit raccord à l'arrache sur le pupitre :
Et on est repartis...
On fait recirculer le moût :
Ca fonctionne, mais en 12V la pompe n'a pas beaucoup de puissance et a du mal à amorcer correctement... Chaque réamorçage a également créé un reflux dans la cuve d'empatage qui je pense soulevait légèrement le faux fond et envoyait du coup un peu de merdasse dans la tuyauterie... Merdasse qui a fini par boucher la douchette... Heureusement cette dernière est en 2 parties démontables, j'enlève donc la partie accessible sans démonter le moteur de brassage et en tapotant sur la partie qui reste je finis par arriver à la déboucher...
Fin de la simili recirculation et on envoie le moût dans la cuve tampon.
Rincage des drèches : ayant démonté à moitié ma douchette je décide de partir sur un batch sparge. Le moteur de brassage fonctionnant très bien ça se passe sans problème.
On envoie ensuite l'eau de rinçage dans la cuve ébu :
La cuve d'empatage en train de se vider
Et là nouvelle merdouille : la pompe n'arrive pas à relever le contenu de la cuve tampon dans la cuve ébu. Après réflexion je pense que c'était dû à la tuyauterie plongeante de la cuve ébu. Ayant transféré l'eau de rinçage dans la cuve ébu, le bout de la tuyauterie était du coup dans le moût. Je pense que la pompe n'a ensuite pas eu assez de puissance sous 12V pour chasser l'air contenu dans le coude de ce toyo...
Du coup relevage à la main en utilisant des gamelles... Heureusement il n'y avait qu'une dizaine de litres (les 15 de départ moins l'eau retenu par les grains).
La cuve ébu enfin remplie
Et c'est reparti pour un tour de chauffe. On obtient une belle ébullition et on balance le premier sac de houblon :
La partie refroidisseur avec RAP n'étant pas encore prête sur la pico, j'utilise mon ancien serpentin pour refroidir le moût. Après nettoyage il est mit avec le second sac de houblon 10 minutes avant la fin de l'ebu pour stérilisation :
L'alim gérant les afficheurs de température étant HS j'ai du récupérer ma sonde de température électronique que j'utilise en cuisine comme palliatif pour contrôler la température de refroidissement. Tout ce passe bien au début avec une chute rapide de la température : 90°C... 80°C... 70°C... 60°C.. 56°C... 56°C... 56°C... Bord@#l de m@rd@ : la sonde de température a laché !!! C'est vraiment la loose ! Je file en cuisine trouver le dernier thermomètre dont je dispose (un bon truc mécanique de base sans électronique )
Le refroidissement fini (le serpentin ça marche très bien !) on prend la DI :
1,052 pour 1,053 estimés on est pas si mal !
Un bon coup de whirlpool pour concentrer la merdasse au milieu et on vide la cuve ébu vers le fermenteur :
Un sac de houblon c'était évidement partiellement ouvert (on était plus à ça pret), on retrouve donc quelques fleurs au fond de la cuve !
Remplissage du fermenteur :
On amène tout ça dans les chiottes (enfin dans la partie douche de la salle d'eau ) et on ensemence :
Ouf ! Rude journée !
En fin de soirée avant d'aller me coucher je vois que ca commence à pousser dans le barboteur, et le lendemain au réveil ça ploplote gentiment !
Quand je repasse vers midi ça dégaze à fond la caisse !
Contrairement aux brassins précédents ça sent extrêmement bon (dans les chiottes !), il n'y pas d'odeur de levure agressive comme pour mon dernier brassin...
Voici donc le récit du premier brassin effectué ce lundi 16 mai 2016 !
Et tout d'abord la recette :
Une IRA donc dont nous avons préparé le grain avec un poto et le pit'chou :
Le Maris Otter :
Les autres Malts colorés :
Direction ensuite l'atelier où réside la bête :
Et c'est parti pour la chauffe de la cuve d'empatage :
Le grain est joyeusement brassé
Première correction apportée à la pico : la hauteur de la seconde pale de brassage. Trop haute pour ce petit brassin ! Qu'à cela ne tienne un petit coup de clé de 13 et on redescend la pale à une hauteur plus adéquate !
Les 2 pales immergées, ça fonctionne beaucoup mieux !
Malheureusement c'est à partir de là que les ennuis ont commencés ... L'alim qui dessert les afficheurs de température et la pompe tombe soudain en rade
J'ai pas vraiment d'explication on tirait même pas dessus.. C'était peut être juste son heure ! Heureusement le moteur de brassage était lui sur une seconde alim séparée qui elle a bien tenu le coup.
Un petit moment de panique ensuite pour trouver un plan B pour alimenter la pompe et je tombe finalement sur mon chargeur de batterie pour la bagnole :
12V, 3.5A, suffisant pour alimenter la petite topsflow... Un petit raccord à l'arrache sur le pupitre :
Et on est repartis...
On fait recirculer le moût :
Ca fonctionne, mais en 12V la pompe n'a pas beaucoup de puissance et a du mal à amorcer correctement... Chaque réamorçage a également créé un reflux dans la cuve d'empatage qui je pense soulevait légèrement le faux fond et envoyait du coup un peu de merdasse dans la tuyauterie... Merdasse qui a fini par boucher la douchette... Heureusement cette dernière est en 2 parties démontables, j'enlève donc la partie accessible sans démonter le moteur de brassage et en tapotant sur la partie qui reste je finis par arriver à la déboucher...
Fin de la simili recirculation et on envoie le moût dans la cuve tampon.
Rincage des drèches : ayant démonté à moitié ma douchette je décide de partir sur un batch sparge. Le moteur de brassage fonctionnant très bien ça se passe sans problème.
On envoie ensuite l'eau de rinçage dans la cuve ébu :
La cuve d'empatage en train de se vider
Et là nouvelle merdouille : la pompe n'arrive pas à relever le contenu de la cuve tampon dans la cuve ébu. Après réflexion je pense que c'était dû à la tuyauterie plongeante de la cuve ébu. Ayant transféré l'eau de rinçage dans la cuve ébu, le bout de la tuyauterie était du coup dans le moût. Je pense que la pompe n'a ensuite pas eu assez de puissance sous 12V pour chasser l'air contenu dans le coude de ce toyo...
Du coup relevage à la main en utilisant des gamelles... Heureusement il n'y avait qu'une dizaine de litres (les 15 de départ moins l'eau retenu par les grains).
La cuve ébu enfin remplie
Et c'est reparti pour un tour de chauffe. On obtient une belle ébullition et on balance le premier sac de houblon :
La partie refroidisseur avec RAP n'étant pas encore prête sur la pico, j'utilise mon ancien serpentin pour refroidir le moût. Après nettoyage il est mit avec le second sac de houblon 10 minutes avant la fin de l'ebu pour stérilisation :
L'alim gérant les afficheurs de température étant HS j'ai du récupérer ma sonde de température électronique que j'utilise en cuisine comme palliatif pour contrôler la température de refroidissement. Tout ce passe bien au début avec une chute rapide de la température : 90°C... 80°C... 70°C... 60°C.. 56°C... 56°C... 56°C... Bord@#l de m@rd@ : la sonde de température a laché !!! C'est vraiment la loose ! Je file en cuisine trouver le dernier thermomètre dont je dispose (un bon truc mécanique de base sans électronique )
Le refroidissement fini (le serpentin ça marche très bien !) on prend la DI :
1,052 pour 1,053 estimés on est pas si mal !
Un bon coup de whirlpool pour concentrer la merdasse au milieu et on vide la cuve ébu vers le fermenteur :
Un sac de houblon c'était évidement partiellement ouvert (on était plus à ça pret), on retrouve donc quelques fleurs au fond de la cuve !
Remplissage du fermenteur :
On amène tout ça dans les chiottes (enfin dans la partie douche de la salle d'eau ) et on ensemence :
Ouf ! Rude journée !
En fin de soirée avant d'aller me coucher je vois que ca commence à pousser dans le barboteur, et le lendemain au réveil ça ploplote gentiment !
Quand je repasse vers midi ça dégaze à fond la caisse !
Contrairement aux brassins précédents ça sent extrêmement bon (dans les chiottes !), il n'y pas d'odeur de levure agressive comme pour mon dernier brassin...